Je suis rentré samedi
soir très satisfait du synode de Robert Ménard intitulé « Oz la droite ».
Le dimanche, des engagements autres ne me permettaient pas de rester, ce que j’ai
bien regretté.
L’AGRIF disposant de l’un
des cinq ou six stands dans le hall d’accueil du Palais des Congrès, j’ai eu la
joie de pouvoir rencontrer beaucoup de monde et notamment de retrouver nombre
de militants que je n’avais pas vu depuis quelques années, venant me raconter
leur parcours, quelquefois avec les aléas et les amertumes de la vie dans un
parti politique.
J’ai été heureux de
dédicacer beaucoup de mes livres, de distribuer force « Griffes » et
faire connaître aussi Reconquête à plusieurs. C’est dire que je n’ai pu
beaucoup participer aux « tables rondes » qui constituaient la forme
essentielle de la concertation dans ce colloque visant, si j’ai bien compris, à
faire émerger un corpus d’idées et de propositions de droite en vue des
prochaines élections présidentielles.
De toutes façons, comme
on ne pouvait participer à tout, j’ai privilégié les rencontres avec des amis
me donnant un peu le compte-rendu et leurs impressions sur les débats. Toute ma
gratitude à celles qui pendant ce temps « tenaient » le stand et
notamment à Lucette Deville et Isabelle Gérard, celles qui furent les collaboratrices
fidèles de Marie-France Stirbois au conseil municipal de Nice et qui toujours
aidèrent à la réussite de nos réunions autour de Marguerite Lombard et de
Jacques Larmande, notre délégué régional.
Bon moment passé bien
sûr avec Jacques Bompard, plaisir de bavarder aussi avec Jean-Yves Le Gallou,
Bruno Mégret, Jean-Claude Martinez mais aussi les directeurs des autres
périodiques de la famille de droite sans cesse décomposée et recomposée.
Café du matin avec l’ami
Martial Bild et son équipe de TV Libertés. À l’excellente rédactrice Elise m’interrogeant
sur les combats de l’AGRIF j’ai répondu sur la question de l’antiracisme telle
que je la traite dans l’éditorial de « La Griffe » à paraître bientôt :
« L’antiracisme, ce n’est pas le
contraire du racisme, c’est un racisme en sens contraire ».
D’après tout ce que j’ai
recueilli d’impressions, je ne suis pas sûr que beaucoup d’idées
fondamentalement nouvelles aient été émises par rapport à ce que nous avons
depuis bien des années défendu lors de nos grandes journées d’Amitié Française
ces dernières années et avec l’Institut du Pays Libre.
Je n’oublie pas non plus
que pendant dix-neuf ans j’eus à organiser et diriger les universités d’été du
Front National et autres colloques des organismes de formation, Institut de Formation
Nationale (IFN), Institut d’Action Culturelle (IAC), Institut de Formation des
élus locaux (IFOREL), ma dernière création avant la séparation de 2004.
Peu importe le passé,
mais comme la rupture fut essentiellement motivée par mon refus du ralliement
enthousiaste de Marine à la loi Veil, je lirai notamment avec attention ce qu’il
en a été (ou pas) sur ce point, à Béziers. Peut-être en a-t-on parlé dimanche ?
Naturellement, beaucoup
des gens venus me voir m’ont parlé de l’islam, faisant le plus souvent
acquisition de l’un ou plusieurs de mes livres sur la question.
Dans les conversations
est souvent revenue l’incompréhension sur les propos et les actes du pape
François. Je n’ai pu que redire en substance ce que j’ai écrit sur ce blog.
Reste maintenant à voir
comment se concrétisera l’initiative de Robert Ménard. Car je ne pense pas qu’il
puisse se contenter de répondre comme François après la réception du grand Imam
d’Al-Azhar : « L’important
de la rencontre, c’est la rencontre ! ».
Mais certes, cette
rencontre des Entretiens de Béziers, ce n’était déjà pas rien. Il faut
maintenant attendre ce sur quoi elle va politiquement déboucher. En attendant,
il faut savoir gré à Robert Ménard qui, de par son propre « cursus »
politique, prouve qu’il ne faut jamais désespérer et que le chemin de Damas ne demeure jamais
longtemps désert.