vendredi 15 janvier 2016

Retour sur la question de la kippa.

Je ne m’attendais pas à autant de réactions approbatrices.

À l’évidence, la plupart des lecteurs de mon communiqué ont bien compris ce dont il s’agissait, et qui peut se dire encore plus simplement : libre aux juifs qui en ont l’habitude de continuer à porter la kippa, et encore plus aux autres de ne pas la porter. Pas de kippa, bien sûr, dans les administrations ou les hôpitaux !

Pour ce qui est des musulmans, on ne peut leur interdire non plus leurs habillements orientaux ou leurs barbes… Le problème, c’est qu’ils soient musulmans,  donc adeptes d’une idéologie de théocratie totalitaire dont les plus frénétiques deviennent fanatiques au point de devenir terroristes.

Pour ce qui est des personnes sous niqab bleu à la mode afghane sur le site de l’AGRIF, c’est évidemment une simple photo d’accroche. Mais ce qui va visiblement en nombre croissant, ce sont les femmes en hijab noir, dont seule une petite fente dans leurs tissus d’enveloppement leur permet de se diriger dans la rue.

Inutile de dire que lorsque je suis allé en Israël pour un pèlerinage en Terre Sainte, accompagné de l’abbé Christian en soutane, je n’aurais pas apprécié que cela lui ait été interdit, de même que mon insigne de Chrétienté-Solidarité.

L’ami Zemmour n’est pas pour la kippa qu’il compare à une étoile jaune portée volontairement. Je n’avais pas pensé à cela. C’est polémiquement habile. Mais Zemmour est aussi un sacré jacobin. Pas moi.


Car le problème n’est pas dans ce que l’on porte comme couvre-chef mais dans ce qu’il y a dans la tête. Notre doctrine chrétienne, française, romaine est celle de l’harmonie de l’enracinement et de l’universel si bellement défendue par la philosophe Simone Weil et par Gustave Thibon, et aussi par Charles Maurras avec sa superbe maxime : « Je suis de Martigues, je suis de Provence, je suis français, je suis romain, je suis humain ».