jeudi 14 janvier 2016

Pourquoi je défends le droit au port de la kippa




Communiqué:

Catholique et français attaché à la liberté, à la diversité et aux traditions, j’approuve totalement ceux de mes compatriotes juifs qui ne veulent pas renoncer, sauf en dangereuses zones de non-droit, au port de la kippa selon leur conviction et habitude, ne cédant pas ainsi partout à la pression terroriste.

Pour ma part, j’entends continuer plus que jamais à porter alternativement à la boutonnière la croix de Saint-Jacques de Chrétienté-Solidarité très visible ou encore l’insigne de l’AGRIF avec la croix et le coq gaulois.

Si on continuait en effet dans la voie auto-liberticide ouverte par l’abandon de la kippa, on finirait par proscrire demain tout signe d’appartenance, tout ce qui est l’expression d’une conviction, d’une mission, d’un sacerdoce, d’une liberté.

On verrait bientôt le paradoxe que ce ne seraient plus que des êtres étranges et incertains, aux visages inhumainement dissimulés qui rompraient par le comble de l’anonymat le règne de l’indifférenciation générale.

Or, bien sûr, ce sont les vêtures de cette radicale confiscation, selon les mœurs de l’épouvantable principe islamiste de suspicion de toutes et de tous, qui doivent être absolument interdites partout dans la cité sans aucune exception ; non pas seulement pour des raisons légitimes de sécurité mais parce que notre civilisation est fondée sur le respect de la dignité humaine et donc de celle de la femme, dont le visage sans dissimulation carcérale est l’expression de sa liberté fondamentale de créature de Dieu.

Bernard Antony, président de l’AGRIF, président du Cercle d’Amitié Française, juive et chrétienne.