Selon
les chiffres du gouvernement et des rapports parlementaires, le chiffre actuel
des « Français » engagés dans des activités jihâdistes serait de
1880. 491 seraient sur les fronts avec l’État islamique auxquels s’ajoutent un
ombre indéterminé d’enfants censés assurer l’avenir du califat. Enfin, le
gouvernement a recensé 133 tués parmi ces jihâdistes depuis janvier 2013.
Et ces chiffres vont aller en augmentant. Cela est considérable,
énorme même !
Pour qu’il y en ait des centaines au combat, cela
signifie en effet que dans l’oumma de France, il y a forcément un profond
vivier de jihâdistes potentiels et un vaste courant de sympathie. Un
spécialiste nous confie que, très probablement pour un qui rejoint l’État
islamique, il en est plus de dix qui rêvent d’en faire autant. Et les
jihâdistes qui sont passés à l’acte ont des milliers d’admirateurs dans les
mosquées salafistes des différentes obédiences, saoudiennes, pakistanaises et
autres.
Et
si, par quelque mot d’ordre non impossible du califat, le jihâd devait être par
eux principalement mené en France, alors qu’en serait-il ? D’abord, pour
le moins, les cinq cents terroristes prêts à tout, de retour chez nous,
pourraient être mis en action : bombes dans les transports publics, sabotages
de voies, incendies de forêts, mitraillages et autres actions criminelles
« à la balle et au couteau » qui ne nécessitent pas un très haut
degré de compétence. De plus, quand on considère les formes les plus
élémentaires du terrorisme telles que pratiquées aujourd’hui en Israël, on
imagine en effet aisément ce que cela donnerait en France si, au signal, quelques vingt
mille jeunes fanatiques salafistes "français" se mettaient de surcroît à poignarder leurs
concitoyens aux arrêts de bus ou devant les cinémas.
Mais
que l’on se rassure, pareil scénario est dans l’immédiat peu probable alors que
dans sa grande sagesse le jihâdisme, qui sait patienter, préfère ne pas risquer
d’interrompre l’immense déferlante de l’oumma sur l’Europe. Et le pape François
lui-même, pourtant si accueillant pour l’islam, n’a-t-il pas émis qu'il pouvait
y avoir des terroristes « infiltrés » parmi les réfugiés.
Certes !
Patience :
Nous publierons sous peu une deuxième puis une troisième liste des écrivains qui
ont répondu positivement à nos courriers personnalisés.