vendredi 16 octobre 2015

Dans « l’antiracisme », ça patouille et ça gadouille !

À l’occasion de je ne sais trop quelle inauguration au musée de l’Homme, les inepties de l’idéologiquement correct déferlent dans les médias dans le plus parfait mépris du principe de non-contradiction.

Le champion de la débilité est une fois encore François Hollande. Le voilà exaltant en effet dans le même sabir le fait que les races n’existent pas et la nécessité de proclamer leur égalité. Mais, simultanément il faut le respect de la diversité ! Comprenne qui pourra. L’inénarrable Patrick Cohen, sur sa radio, y va pour sa part de toute sa suffisance altière, professant définitivement lui aussi que « l’humanité est un conglomérat de métissages unifiés ». (sic !)

Jamais donc on n’aura autant éprouvé le besoin de parler sans fin de la race pour dire qu’elle n’existe pas ! Dieu, quel temps perdu.

Il faut donc rappeler une fois encore la saine doctrine, tout simplement de bon sens, et évidemment chrétienne aussi, de ce que l’on entend par « race ». Cela est simple : les hommes participent tous d’une même nature humaine, fondamentalement égaux en dignité mais ils se différencient par ce que l’on désigne en philosophie comme « les accidents » ou encore « existentiellement ».

Et bien sûr l’humanité, qui ne serait qu’un « conglomérat de métissages unifiés » est évidemment une absurdité. Des races se différencient et se créent à partir des métissages. Le drame, c’est que tous ces antiracistes ont pris le sens raciste voire nazi de la race.

Le hasard fait que j’ai ouvert les « Eds crids » (les Harangues) de la grande poétesse en gascon de ma Bigorre, Philadelphe de Gerde (dans les années 1930). Extrayons simplement ceci :
« Qu’es desvelha en cada loc,    
Era vielha arrasa d’Oc,
Er’assa vielha ! »
Ce qui signifie : « Elle se réveille de toutes parts, la vieille race d’Oc, la race vieille ! »

Pour Philadelphe comme pour le grand poète de renom universel Frédéric Mistral, la race, c’est essentiellement la langue, et pour eux, la langue d’oc. Pour eux, c’est le refus de la submersion du Midi par la langue d’oïl. Aucun racisme là-dedans ! La « race », c’est d’abord  une langue, c’est une culture. C’est tout simplement l’ensemble des racines, ce qui ne se ramène pas à une couleur de peau.

Mais Hollande et Cohen, s’ils veulent réellement le respect de la diversité, il faudrait donc nécessairement que ce soit celui de tout ce qui différencie, de ce qui distingue, donc des inégalités, de la non-similitude. Mais ils ne savent pas ce qu’ils disent. Leur non-réflexion est affligeante.

On se demande ce que certains feraient de la Bible si le mot race était interdit. Chez les chrétiens où le comportement général de beaucoup va facilement à l’abandon de tout, ça pourra peut-être passer.

Mais chez les Juifs, ça ne passera pas ! Difficile en effet de lire et traduire la Torah et toute la Bible sans employer le mot « race » !

Pour ma part, moi je défends ma « race » d’Oc, mais aussi ma « race », judéo-chrétienne et gréco-latine, par-delà la race française qui a été celle d’une immense civilisation à ne pas laisser engloutir.