À
l’occasion de je ne sais trop quelle inauguration au musée de l’Homme, les
inepties de l’idéologiquement correct déferlent dans les médias dans le plus
parfait mépris du principe de non-contradiction.
Le champion de la débilité est une fois encore François
Hollande. Le voilà exaltant en effet dans le même sabir le fait que les races
n’existent pas et la nécessité de proclamer leur égalité. Mais, simultanément
il faut le respect de la diversité ! Comprenne qui pourra. L’inénarrable
Patrick Cohen, sur sa radio, y va pour sa part de toute sa suffisance altière,
professant définitivement lui aussi que « l’humanité est un
conglomérat de métissages unifiés ». (sic !)
Jamais
donc on n’aura autant éprouvé le besoin de parler sans fin de la race pour dire
qu’elle n’existe pas ! Dieu, quel temps perdu.
Il
faut donc rappeler une fois encore la saine doctrine, tout simplement de bon
sens, et évidemment chrétienne aussi, de ce que l’on entend par
« race ». Cela est simple : les hommes participent tous d’une
même nature humaine, fondamentalement égaux en dignité mais ils se
différencient par ce que l’on désigne en philosophie comme « les
accidents » ou encore « existentiellement ».
Et
bien sûr l’humanité, qui ne serait qu’un « conglomérat de métissages
unifiés » est évidemment une absurdité. Des races se différencient et se
créent à partir des métissages. Le drame, c’est que tous ces antiracistes
ont pris le sens raciste voire nazi de la race.
Le hasard fait que j’ai ouvert les « Eds crids »
(les Harangues) de la grande poétesse en gascon de ma Bigorre, Philadelphe de
Gerde (dans les années 1930). Extrayons simplement ceci :
« Qu’es
desvelha en cada loc,
Era
vielha arrasa d’Oc,
Er’assa vielha ! »
Ce
qui signifie : « Elle se réveille de toutes parts, la vieille race
d’Oc, la race vieille ! »
Pour
Philadelphe comme pour le grand poète de renom universel Frédéric Mistral, la
race, c’est essentiellement la langue, et pour eux, la langue d’oc. Pour eux,
c’est le refus de la submersion du Midi par la langue d’oïl. Aucun racisme
là-dedans ! La « race », c’est d’abord une langue, c’est une culture. C’est tout simplement l’ensemble
des racines, ce qui ne se ramène pas à une couleur de peau.
Mais
Hollande et Cohen, s’ils veulent réellement le respect de la diversité, il
faudrait donc nécessairement que ce soit celui de tout ce qui différencie, de
ce qui distingue, donc des inégalités, de la non-similitude. Mais ils ne savent
pas ce qu’ils disent. Leur non-réflexion est affligeante.
On
se demande ce que certains feraient de la Bible si le mot race était interdit.
Chez les chrétiens où le comportement général de beaucoup va facilement à
l’abandon de tout, ça pourra peut-être passer.
Mais
chez les Juifs, ça ne passera pas ! Difficile en effet de lire et traduire
la Torah et toute la Bible sans employer le mot « race » !
Pour
ma part, moi je défends ma « race » d’Oc, mais aussi ma
« race », judéo-chrétienne et gréco-latine, par-delà la race
française qui a été celle d’une immense civilisation à ne pas laisser
engloutir.