Le
gouvernement turc de l’islamiste Erdogan qui, avec ceux de l’Arabie Saoudite,
du Qatar et du Koweit, a favorisé à ses débuts l’implantation de l’État
islamique en Irak et en Syrie, continue de plus belle de mener un triple jeu
avec ce dernier d’une part et la coalition dite « anti-Daesh » de
l’autre.
Il demeure ainsi dans la parfaite tradition de cette
taqiyya à la manière ottomane qui permettait aux Jeunes-Turcs, trompant
allègrement les politiciens européens, Jaurès et Clémenceau au premier chef,
d’organiser en Cilicie dès 1909 une atroce répétition générale du génocide des
Arméniens et autres chrétiens à partir du 24 avril 1915.
De
1918 jusqu’en 1920, Mustapha Kemal paracheva l’extermination des Arméniens, des
Grecs du Pont et des Assyro-Chaldéens non sans séduire simultanément les
soviétiques et les Allemands, et aussi les Anglais et les Français abandonnant
leurs alliés chrétiens aux exterminateurs.
Depuis
les débuts de la guerre en Syrie, la Turquie a accueilli sur son territoire
plus de deux millions et demi de Syriens, en immense majorité des musulmans
sunnites. Elle n’a strictement rien fait pour susciter parmi eux la structuration
de forces de résistance à l’État islamique alors qu’il y a dans cette
population plusieurs dizaines de milliers d’hommes jeunes et en état de se
battre.
Au
contraire, elle n’a pas cessé de mener un triple jeu avec l’État islamique et
la coalition qui le combat. Depuis son émergence, elle a encouragé son
développement tout comme l’ont fait au début l’Arabie Saoudite, le Qatar et le
Koweit en favorisant de fait l’arrivée des terroristes et tous les commerces,
de pétrole, d’armement et autres.
Aujourd’hui
la Turquie fait semblant de combattre « Daech » pour pouvoir plus
aisément faire la guerre aux Kurdes. Pas plus que l’Arabie saoudite, elle ne
s’émeut fondamentalement de sa barbarie.
Si
les réfugiés syriens, irakiens et autres déferlent sur l’Europe, c’est que le
gouvernement de l’islamiste Erdogan a donné l’ordre à ses policiers d’agir très
brutalement pour les expulser des camps et les pousser à cet exil.
Car
turque ou arabe, les grandes puissances islamo-sunnites s’accordent pour que
les « réfugiés » s’installent massivement en Europe. Pour la plus
grande expansion de l’islam.
La
semaine dernière, à Strasbourg, M. Erdogan a parlé devant plusieurs milliers de
Turcs, douze mille selon les médias. Il ne les a pas appelés à devenir de bons
citoyens français ou allemands, mais à demeurer pleinement turcs et musulmans.
Toujours
fidèle à sa profession de foi politique de 1998 :
« Les
minarets seront nos baïonnettes,
les
coupoles nos casques,
les
mosquées nos casernes
et
les croyants nos soldats ».
La
Turquie n’est certes plus le pays où il y a 33 siècles les grecs achéens
triomphèrent de ceux d’Ilion par la ruse de l’introduction du célèbre cheval de
bois dans la ville de Troie.
Aujourd’hui,
c’est toute la Turquie islamique, toujours aussi fanatiquement anti-chrétienne,
qui s’est faite cheval de Troie pour conquérir l’Europe.
Avec
toute la complaisance des imbéciles ou des traîtres de l’eurocratie qui ne
trouvent à jérémier que contre le gouvernement de la Russie qui, en
l’occurrence, emploie à bon escient son armée.