mercredi 7 octobre 2015

Assez du déni de réalité occidental face à l’impérialisme islamo-turc !

Le gouvernement turc de l’islamiste Erdogan qui, avec ceux de l’Arabie Saoudite, du Qatar et du Koweit, a favorisé à ses débuts l’implantation de l’État islamique en Irak et en Syrie, continue de plus belle de mener un triple jeu avec ce dernier d’une part et la coalition dite « anti-Daesh » de l’autre.

Il demeure ainsi dans la parfaite tradition de cette taqiyya à la manière ottomane qui permettait aux Jeunes-Turcs, trompant allègrement les politiciens européens, Jaurès et Clémenceau au premier chef, d’organiser en Cilicie dès 1909 une atroce répétition générale du génocide des Arméniens et autres chrétiens à partir du 24 avril 1915.

De 1918 jusqu’en 1920, Mustapha Kemal paracheva l’extermination des Arméniens, des Grecs du Pont et des Assyro-Chaldéens non sans séduire simultanément les soviétiques et les Allemands, et aussi les Anglais et les Français abandonnant leurs alliés chrétiens aux exterminateurs.

Depuis les débuts de la guerre en Syrie, la Turquie a accueilli sur son territoire plus de deux millions et demi de Syriens, en immense majorité des musulmans sunnites. Elle n’a strictement rien fait pour susciter parmi eux la structuration de forces de résistance à l’État islamique alors qu’il y a dans cette population plusieurs dizaines de milliers d’hommes jeunes et en état de se battre.

Au contraire, elle n’a pas cessé de mener un triple jeu avec l’État islamique et la coalition qui le combat. Depuis son émergence, elle a encouragé son développement tout comme l’ont fait au début l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweit en favorisant de fait l’arrivée des terroristes et tous les commerces, de pétrole, d’armement et autres.

Aujourd’hui la Turquie fait semblant de combattre « Daech » pour pouvoir plus aisément faire la guerre aux Kurdes. Pas plus que l’Arabie saoudite, elle ne s’émeut fondamentalement de sa barbarie.

Si les réfugiés syriens, irakiens et autres déferlent sur l’Europe, c’est que le gouvernement de l’islamiste Erdogan a donné l’ordre à ses policiers d’agir très brutalement pour les expulser des camps et les pousser à cet exil.

Car turque ou arabe, les grandes puissances islamo-sunnites s’accordent pour que les « réfugiés » s’installent massivement en Europe. Pour la plus grande expansion de l’islam.

La semaine dernière, à Strasbourg, M. Erdogan a parlé devant plusieurs milliers de Turcs, douze mille selon les médias. Il ne les a pas appelés à devenir de bons citoyens français ou allemands, mais à demeurer pleinement turcs et musulmans.

Toujours fidèle à sa profession de foi politique de 1998 :
« Les minarets seront nos baïonnettes,
les coupoles nos casques,
les mosquées nos casernes
et les  croyants nos soldats ».

La Turquie n’est certes plus le pays où il y a 33 siècles les grecs achéens triomphèrent de ceux d’Ilion par la ruse de l’introduction du célèbre cheval de bois dans la ville de Troie.

Aujourd’hui, c’est toute la Turquie islamique, toujours aussi fanatiquement anti-chrétienne, qui s’est faite cheval de Troie pour conquérir l’Europe.


Avec toute la complaisance des imbéciles ou des traîtres de l’eurocratie qui ne trouvent à jérémier que contre le gouvernement de la Russie qui, en l’occurrence, emploie à bon escient son armée.