jeudi 1 octobre 2015

À propos de Castres et de FR3 Midi-Pyrénées : communistes sans repentance et relais médiatiques…



Le parti communiste dit « français » n’est certes plus ce qu’il fut, depuis sa création en 1920, tout au long de la suite du XX° siècle.

Souvenons-nous notamment des années de l’après-guerre où, n’eût été la détermination du grand ministre de l’Intérieur Jules Moch, socialiste patriote et anti-communiste, les immenses grèves insurrectionnelles de la CGT auraient pu déboucher sur une prise de pouvoir  et notre pays rejoindre le bloc soviétique.

Le parti a gardé des relais puissants dans les syndicats et surtout dans les médias où la fracture entre staliniens et trotskystes a été colmatée.

À Castres, ville où j’ai longtemps travaillé et ensuite dirigé le Front National où je ne suis plus depuis plus de dix ans, une conseillère municipale communiste, la camarade Rouquette, vocifère dans la plus pure tradition de haine bolchévique contre la création d’une école libre, « le cours Sénevé » fondé par madame Marie-Geneviève Soleil, très compétent professeur agrégée de philosophie et par toute une équipe d’enseignants catholiques.

Il se trouve que Marie-Geneviève Soleil, mère de six enfants, est ma fille.

Je n’ai eu strictement aucun rôle dans l’élaboration de son projet et je n’y ai aucune responsabilité. Mais pour FR3 Midi-Pyrénées, il n’en faut pas plus, puisque « l’ombre de Bernard Antony » (sic !) plane toujours sur Castres, pour déclencher une  enquête dans la plus pure tradition inquisitoriale et de vigilance de la police de la pensée.

Le reportage commis par FR3 utilise sans vergogne toutes les techniques d’amalgame et de sidération. Parce que madame Soleil est ma fille et parce que, parmi bien d’autres, il y a dans l’équipe d’anciens militants du FN, telle que Françoise Cohen-Canac, voilà de quoi amplifier la campagne de haine de l’ultra-communiste Rouquette.

Parce qu’il y a dans l’équipe des personnes qui ont participé au mouvement de la Manif pour tous, voilà qui permet à FR3 de désigner cette école comme « ultra-catholique » ! (sic !)

Pour les gauchistes de FR3, quiconque défend en effet le Credo catholique, la morale et la doctrine sociale chrétiennes est un ultra-catholique. Et l’on sait hélas combien à partir de pareille imputation on est passé dans l’histoire à des persécutions et à des exterminations.

Nazisme et communisme avaient ainsi la même aversion pour les ultra-catholiques, qu’il s’agisse d’Edith Stein, devenue Sainte Edith Stein, ou de Saint Maximilien Kolbe, ou de tous les croyants chrétiens massacrés par dizaines de millions, un siècle durant, dans tous les enfers de ce communisme cher à la camarade Rouquette.

Comment après tant d’horreurs, après cent millions de morts selon le Livre noir du communisme écrit par les plus grands historiens (dont certains repentis de leur erreur) peut-on s’affirmer encore communiste ?

C’est cela que se demandaient ceux qui m’épaulèrent toujours dans mon action tarnaise :
-         le père de Françoise, André Cohen, ancien de l‘Armée d’Afrique et du débarquement en Provence.
-         le docteur Jean-Jacques Plat, à qui je laissais ma place au conseil municipal de Castres. Il était dans le Tarn l’homme le plus décoré des médailles les plus prestigieuses, françaises, anglaises et néerlandaises, pour ses exploits dans les SAS des Forces Françaises Libres. Jacques Limouzy eut toujours à cœur de l’honorer comme l’immense héros qu’il était. Et avec eux étaient les légendaires Compagnons de la Libération (Michel de Camaret, Pierre Clostermann, Albert Chambon) et autres grands héros de la Résistance, qui m’appuyèrent régionalement et nationalement dans mon action politique. Car ils mettaient comme moi sur le même plan la monstruosité nazie et la monstruosité communiste.

Mais si la première appartient heureusement au passé, la seconde continue toujours de tuer, en Corée du Nord, en Chine et dans les pays d’Indochine. Mais cela n’est que trop occulté dans certains médias et dans l’enseignement idéologique révisionniste et négationniste de certains professeurs d’histoire, notamment à Castres…

À Castres, Dieu merci, et merci à l’immense majorité des électeurs, les vociférations liberticides de la camarade Rouquette et des vieux dinosaures socialistes nostalgiques du Front Populaire qui l’approuvent, ne suscitent que mépris et indignation. Et tout autant certains journalistes qui déshonorent leur profession dans l’usage de pitoyable procédés d’insinuation et de délation.

Je n’ai certes aucun rôle ni influence sur l’école du Sénevé. Mais nul doute que finalement, grâce aux sectaires, son œuvre initialement au service d'un petit nombre d’enfants se développera. Car désormais pour l’immense majorité des Tarnais, l’attaquer, la diffamer, c’est attenter à la liberté.