Le parti communiste dit « français » n’est
certes plus ce qu’il fut, depuis sa création en 1920, tout au long de la suite
du XX° siècle.
Souvenons-nous
notamment des années de l’après-guerre où, n’eût été la détermination du grand
ministre de l’Intérieur Jules Moch, socialiste patriote et anti-communiste, les
immenses grèves insurrectionnelles de la CGT auraient pu déboucher sur une
prise de pouvoir et notre pays
rejoindre le bloc soviétique.
Le
parti a gardé des relais puissants dans les syndicats et surtout dans les
médias où la fracture entre staliniens et trotskystes a été colmatée.
À
Castres, ville où j’ai longtemps travaillé et ensuite dirigé le Front National
où je ne suis plus depuis plus de dix ans, une conseillère municipale
communiste, la camarade Rouquette, vocifère dans la plus pure tradition de
haine bolchévique contre la création d’une école libre, « le cours Sénevé » fondé par madame Marie-Geneviève Soleil, très compétent
professeur agrégée de philosophie et par toute une équipe d’enseignants
catholiques.
Il
se trouve que Marie-Geneviève Soleil, mère de six enfants, est ma fille.
Je
n’ai eu strictement aucun rôle dans l’élaboration de son projet et je n’y ai
aucune responsabilité. Mais pour FR3 Midi-Pyrénées, il n’en faut pas plus,
puisque « l’ombre de Bernard Antony » (sic !) plane toujours sur
Castres, pour déclencher une enquête dans
la plus pure tradition inquisitoriale et de vigilance de la police de la
pensée.
Le
reportage commis par FR3 utilise sans vergogne toutes les techniques d’amalgame
et de sidération. Parce que madame Soleil est ma fille et parce que, parmi bien
d’autres, il y a dans l’équipe d’anciens militants du FN, telle que Françoise
Cohen-Canac, voilà de quoi amplifier la campagne de haine de l’ultra-communiste
Rouquette.
Parce
qu’il y a dans l’équipe des personnes qui ont participé au mouvement de la
Manif pour tous, voilà qui permet à FR3 de désigner cette école comme
« ultra-catholique » ! (sic !)
Pour
les gauchistes de FR3, quiconque défend en effet le Credo catholique, la morale
et la doctrine sociale chrétiennes est un ultra-catholique. Et l’on sait hélas
combien à partir de pareille imputation on est passé dans l’histoire à des
persécutions et à des exterminations.
Nazisme
et communisme avaient ainsi la même aversion pour les ultra-catholiques, qu’il
s’agisse d’Edith Stein, devenue Sainte Edith Stein, ou de Saint Maximilien
Kolbe, ou de tous les croyants chrétiens massacrés par dizaines de millions, un
siècle durant, dans tous les enfers de ce communisme cher à la camarade
Rouquette.
Comment
après tant d’horreurs, après cent millions de morts selon le Livre noir du
communisme écrit par les plus grands historiens (dont certains repentis de leur
erreur) peut-on s’affirmer encore communiste ?
C’est
cela que se demandaient ceux qui m’épaulèrent toujours dans mon action
tarnaise :
-
le père de Françoise, André
Cohen, ancien de l‘Armée d’Afrique et du débarquement en Provence.
-
le docteur Jean-Jacques
Plat, à qui je laissais ma place au conseil municipal de Castres. Il était dans
le Tarn l’homme le plus décoré des médailles les plus prestigieuses,
françaises, anglaises et néerlandaises, pour ses exploits dans les SAS des
Forces Françaises Libres. Jacques Limouzy eut toujours à cœur de l’honorer
comme l’immense héros qu’il était. Et avec eux étaient les légendaires
Compagnons de la Libération (Michel de Camaret, Pierre Clostermann, Albert
Chambon) et autres grands héros de la Résistance, qui m’appuyèrent
régionalement et nationalement dans mon action politique. Car ils mettaient
comme moi sur le même plan la monstruosité nazie et la monstruosité communiste.
Mais
si la première appartient heureusement au passé, la seconde continue toujours
de tuer, en Corée du Nord, en Chine et dans les pays d’Indochine. Mais cela
n’est que trop occulté dans certains médias et dans l’enseignement idéologique
révisionniste et négationniste de certains professeurs d’histoire, notamment à Castres…
À
Castres, Dieu merci, et merci à l’immense majorité des électeurs, les
vociférations liberticides de la camarade Rouquette et des vieux dinosaures
socialistes nostalgiques du Front Populaire qui l’approuvent, ne suscitent que
mépris et indignation. Et tout autant certains journalistes qui déshonorent
leur profession dans l’usage de pitoyable procédés d’insinuation et de
délation.
Je
n’ai certes aucun rôle ni influence sur l’école du Sénevé. Mais nul doute que
finalement, grâce aux sectaires, son œuvre initialement au service d'un petit nombre d’enfants se
développera. Car désormais pour l’immense majorité des Tarnais, l’attaquer, la
diffamer, c’est attenter à la liberté.