Plusieurs amis me téléphonent pour me demander plus de
précisions sur l’école du Sénevé à Castres.
Je
ne puis guère bien les renseigner. Le mieux est qu’ils en regardent le très
beau et très complet site internet de présentation que j’ai découvert la semaine
dernière. Il aura fallu l’agression des laïcards bolchéviques et
l’émission-délation de FR3 Midi-Pyrénées pour que je me penche sur la
réalisation de ce projet.
Je
le considérais évidemment avec sympathie mais, simplement, ce n’était pas mon
affaire. Naturellement, aujourd’hui, si je le puis, j’aiderai ma fille de tout
mon cœur, grâce à de bons amis.
Il
me va droit au cœur que même la dirigeante de « Riposte Laïque »,
Christine Tasin ( qui pourtant ne partage pas toutes nos valeurs et
convictions) ait exprimé sa solidarité avec l’école du Sénevé. Christine Tasin
est une femme de gauche, elle a été, comme ma fille, professeur dans
l’éducation dite nationale. Mais, comme Pierre Cassen, l’autre dirigeant de
Riposte Laïque, ancien militant de la CGT et communiste, elle a mesuré depuis
longtemps l’effondrement de notre système éducatif.
Elle
a manifesté sa révolte contre la chape de plomb totalitaire que font peser le
ministère de l’éducation et les syndicats « d’encadrement » des
enseignants.
En
vérité, c’est une heureuse dialectique (selon le mot cher à Hegel et à
Marx !) qu’ont déclenchée l’alliance de la vocifération bolchévique et de
la délation médiatique contre l’école du Sénevé.
Plusieurs
enseignants du « public » manifestent leur sympathie à Marie-Geneviève
Soleil. Ils aimeraient eux aussi se libérer du carcan sclérosé de l’éducation
Vallaud-Belkacem, qui est une catastrophe pour les enfants.
Là
serait, me dit l’un d’entre eux, la véritable « émancipation ». Pas
celle de l’idéologue Vincent Peillon.
PS :
On trouvera sur le site les modalités d’une petite aide financière qui
permettra à ce « grain de Sénevé » éducationnel de croître.