Qu’ils me pardonnent, les quelques rares, gentiment naïfs,
qui ont pris au premier degré ma révélation d’hier, 24 septembre, sur un
prochain voyage du pape sur les lieux de l’abomination communiste,
« l’horizon indépassable de l’esclavagisme moderne ».
Car
mon texte, à vocation pédagogique, est à sa manière un premier acte de
réanimation à notre époque de la mémoire des immenses crimes contre l’humanité
du communisme, si médiatiquement et culturellement occultés que l’on n’évoque
plus guère dans l’Église catholique en Occident.
Nous les évoquerons à nouveau pour notre part jusqu’en
2017, le centenaire de la Révolution bolchévique et de la création de la Tchéka
et du Goulag. Et nous ne cesserons pas de réclamer, avec nos frères des pays
martyrisés, la nécessité d’un grand
tribunal de l‘histoire pour juger des crimes contre l’humanité du
communisme réel.
Par quelle étrange sélectivité, par quel curieux racisme
n’évoquerait-on, avec raison, que ceux du nazisme et pas ceux du
communisme ?