Charles Aznavour est accueilli sur tous les médias, sans
doute au nom de sa compétence de chanteur, pour exiger comminatoirement du
peuple français qu’il accueille sans exception tous les migrants selon le
modèle, dit-il, du « melting pot » américain.
Cet
artiste donneur de leçons citoyennes et humanitaires dont on se souvient qu’il
n’est pas un contribuable modèle, évoque selon une rhétorique plutôt confuse sa
naissance dans une famille d’immigrés arméniens rescapés. Cet Aznavour-là
semble n’avoir vraiment retiré aucune leçon de l’histoire du génocide arménien
et ne rien savoir des composantes diverses des masses des migrants qui
déferlent sur l’Europe dont beaucoup en arrivant scandent comme un cri de
victoire « Allah Akbar ! ».
Après
la « fatwa » en 1915 du « Cheikh Oul-Islam », la plus haute
autorité islamique ottomane, appelant au jihâd contre les chrétiens, ce cri
poussé du haut des minarets déclenchait de vilayet en vilayet la ruée vers les
viols, les égorgements, les crucifixions, toutes sortes d’atrocités indicibles.
Aujourd’hui,
ce sont d’abord les chrétiens et le petit peuple des Yézidis qui ont fui les
atrocités de l’État islamique dans son fanatisme salafiste d’imitation des
usages de Mahomet à Médine. Bien sûr, des pauvres musulmans fuient aussi les
théâtres des guerres interislamiques. Mais il en est en grand nombre, Turcs,
Kurdes et autres qui ne visent qu’une implantation en Europe pour raisons de
vie plus confortable sans aucunement regretter les cruautés génocidaires
infligées aux chrétiens par tant de leurs pères.
La plupart d’entre eux ne remettent évidemment pas en
question la doctrine islamique sur les relations à établir avec les « gens
du Livre », juifs et chrétiens, dès que l’islam est majoritaire : la
dhimmitude.
Mais,
pire encore, il en est aussi un certain nombre qui ne sont que des infiltrés
jihâdistes selon la manœuvre de l’islam « mains rouges » progressant
à la suite de l’islam qui fait « patte blanche ».
Aznavour
est en vérité un impoli personnage. Ce n’est pas parce que sa famille,
échappant au pire, a été accueillie avec raison par la France, qu’il peut se
permettre d’une manière indécente et bien peu reconnaissante d’exiger que
puissent aussi s’installer, sans aucun contrôle ni limite, des populations qui
ne débordent pas de sympathie pour les chrétiens en général et les Arméniens en
particulier.
Les
nombreux adhérents et amis d’origine arménienne que compte
Chrétienté-Solidarité, en accord certain avec l’immense majorité des
communautés franco-arméniennes ou libanaises ne se reconnaissent pas dans les
propos narcissiques et irresponsables de M. Aznavour.
Bernard
Antony
Hratch
Bedrossian, éditeur (Cercle
d’Écrits Caucasiens)
Richard
Haddad, éditeur, français
d’origine libano-arménienne