vendredi 11 septembre 2015

L’indécence de Charles Aznavour.

 

Charles Aznavour est accueilli sur tous les médias, sans doute au nom de sa compétence de chanteur, pour exiger comminatoirement du peuple français qu’il accueille sans exception tous les migrants selon le modèle, dit-il, du « melting pot » américain.

Cet artiste donneur de leçons citoyennes et humanitaires dont on se souvient qu’il n’est pas un contribuable modèle, évoque selon une rhétorique plutôt confuse sa naissance dans une famille d’immigrés arméniens rescapés. Cet Aznavour-là semble n’avoir vraiment retiré aucune leçon de l’histoire du génocide arménien et ne rien savoir des composantes diverses des masses des migrants qui déferlent sur l’Europe dont beaucoup en arrivant scandent comme un cri de victoire « Allah Akbar ! ».

Après la « fatwa » en 1915 du « Cheikh Oul-Islam », la plus haute autorité islamique ottomane, appelant au jihâd contre les chrétiens, ce cri poussé du haut des minarets déclenchait de vilayet en vilayet la ruée vers les viols, les égorgements, les crucifixions, toutes sortes d’atrocités indicibles.

Aujourd’hui, ce sont d’abord les chrétiens et le petit peuple des Yézidis qui ont fui les atrocités de l’État islamique dans son fanatisme salafiste d’imitation des usages de Mahomet à Médine. Bien sûr, des pauvres musulmans fuient aussi les théâtres des guerres interislamiques. Mais il en est en grand nombre, Turcs, Kurdes et autres qui ne visent qu’une implantation en Europe pour raisons de vie plus confortable sans aucunement regretter les cruautés génocidaires infligées aux chrétiens par tant de leurs pères.

La plupart d’entre eux ne remettent évidemment pas en question la doctrine islamique sur les relations à établir avec les « gens du Livre », juifs et chrétiens, dès que l’islam est majoritaire : la dhimmitude.

Mais, pire encore, il en est aussi un certain nombre qui ne sont que des infiltrés jihâdistes selon la manœuvre de l’islam « mains rouges » progressant à la suite de l’islam qui fait « patte blanche ».

Aznavour est en vérité un impoli personnage. Ce n’est pas parce que sa famille, échappant au pire, a été accueillie avec raison par la France, qu’il peut se permettre d’une manière indécente et bien peu reconnaissante d’exiger que puissent aussi s’installer, sans aucun contrôle ni limite, des populations qui ne débordent pas de sympathie pour les chrétiens en général et les Arméniens en particulier. 

Les nombreux adhérents et amis d’origine arménienne que compte Chrétienté-Solidarité, en accord certain avec l’immense majorité des communautés franco-arméniennes ou libanaises ne se reconnaissent pas dans les propos narcissiques et irresponsables de M. Aznavour.

Bernard Antony

Hratch Bedrossian, éditeur (Cercle d’Écrits Caucasiens)

Richard Haddad, éditeur, français d’origine libano-arménienne