lundi 21 septembre 2015

Le MRAP et la LICRA, la Ligue des Droits de l’Homme, en alerte 10 sur l’échelle de l’antiracisme.



« Que les glorieux accents
De notre race sans tutelle
S’élèvent dans un même élan
Où veille son âme éternelle,
Qui fera le pays le plus grand ! »

Certaines indiscrétions nous sont parvenues selon lesquelles les organisations antiracistes  se seraient mises à frémir d’indignation, se seraient apprêtées à saisir les procureurs de la République en apprenant que dans certaines écoles les enfants, chaque matin, devaient chanter l’hymne ci-dessus, selon elles aux évidents accents racistes, nationalistes, impérialistes et religieux.

Nous avons en effet vérifié l’exactitude de l’information. L’embêtant pour les sourcilleux surveillants de la sûreté antiraciste, c’est qu’ils ne savaient pas qu’il s’agit des écoles de la République du Niger et que ce que chantent ainsi les enfants, c’est tout simplement… l’hymne national nigérien.

Consulté sur cette abomination, le grand penseur du devoir d’ingérence, Bernard-Henri Lévy a expliqué que le devoir d’exalter la « négritude » chère au grand Léopold Sedar Senghor n’excusait pas cette inqualifiable expression d’orgueil raciste et qu’il fallait que cela cesse.

Aux dernières nouvelles, fort de son expérience libératrice en Libye, il rechausserait une nouvelle paire de Pataugas de la dernière mode pour aller, avec l’héroïsme qu’on lui connaît, et non sans accompagnement médiatique, impulser un nécessaire printemps nigérien. À l’ambassade du Niger à Paris, on déclare ne rien savoir de cette affaire ; mais si le grand philosophe français vient dans leur pays, on veillera à ce qu’il puisse chaque matin disposer d’une blanche chemise immaculée.