« Du pain et des jeux ! ». L’antique
expression de la Rome décadente résumant la manière de plaire au peuple en
l’abêtissant pour en conjurer les révoltes est plus que jamais d’actualité.
Hier
au soir, rentrant avec Élisabeth d’une merveilleuse journée au Monastère Sainte
marie de Lagarde (près d’Agen) avec nos chers amis de l’AGRIF de Bordeaux,
Mireille et François de Badereau, nous avons pu, au fil de quelques auditions
de bulletins d’information, mesurer l’importance respective donnée à certains
événements.
Les
énormes attentats du jour au Nigeria, venant après tant d’autres, perpétrés par
les musulmans jihâdistes de Boko-Haram (qui ont rejoint l’État islamique)
étaient évoqués en l’espace de maximum trois secondes. Il est vrai que les
victimes ne sont que des Africains ; et des chrétiens de surcroît !
En
revanche, quel pain médiatiquement bénit que les affaires de corruption au sein
du mondialisme foutebalistique !
Et
ça n’arrête pas ! Et ça continue, à ce que je capte et regarde, de
déblatérer sur le cas du gars Blatter, cet helvète dont j’ai ainsi appris
l’existence. Ce personnage vient de démissionner de son poste, semble-t-il plus
important que celui d’Obama, d’universalis imperator de l’organisation
planétaire des jeux de ballon entre jeunes gens semble-t-il très, très bien
payés pour leur habileté à l’envoyer entre deux piquets.
Sérieusement,
je ne disconviens pas, bien sûr, de l’intérêt et même de la nécessité qu’il y a
pour les Américains à assainir un sport dont les enjeux financiers sont
immenses. On sait que la corruption le gangrène avec toutes les interactions
politico-mafieuses que l’on imagine ou plutôt que l’on imagine pas.
Voilà
enfin une mission de nettoyage que les Etats-Unis pourront peut-être mener à
bien.
Cependant,
le nouveau califat islamique, dans toute son horreur, continue à s’étendre avec
chaque jour, en Asie ou en Afrique, le ralliement de féodalités terroristes en
compétition pour la conformité à l’imitation de Mahomet, leur prophète. Nous
n’en sommes hélas très certainement qu’au début d’une guerre dont, pour le
moment, les grands responsables politiques nationaux et internationaux
continuent à nier l’essentiel des causes et à dissimuler les développements
prévisibles.
Et même les menaces les plus chimiquement,
bactériologiquement et nucléairement effrayantes.
Je
ne vous demande pas de me pardonner pour cette supputation pessimiste. Plaise
au Ciel que le pire ne soit pas sûr !