mercredi 22 avril 2015

Face à la haine anti-chrétienne

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Après l’arrestation du « présumé » suspect d’un crime et de la préparation d’attentats contre des églises, Manuel Valls nous alerte à nouveau sur les menaces terroristes « sans précédent » pesant sur notre peuple.

Ceci appelle les remarques suivantes :

-      Enfin, le premier ministre s’avise de considérer que les chrétiens qui sont discriminés, massacrés ou génocidés, selon la diversité des 57 pays d’islam, sont aussi menacés en France où les églises et cimetières sont quotidiennement profanés ou saccagés par les diverses composantes de la haine anti-chrétienne, des Femen aux islamistes.
-         Face à cela, M. Valls ne trouve qu’à proposer des mesures policières ou judiciaires dont certaines, inutiles contre le terrorisme, sont de plus en plus  liberticides et entrent dans le processus de parachèvement totalitaire de l‘État socialiste.
-         M. Valls, sur le terrorisme de l’islam jîhadiste, est hélas incapable de remonter des effets aux causes, incapable de saisir que l’islam en France développe sa propre société selon l’idéologie théocratique totalitaire façonnée par son prophète fondateur.

Affirmant certes leur aversion pour l’islam « mains rouges », les dirigeants de l’islam « patte blanche », non sans doubles discours, n’agissent pas réellement pour le combattre efficacement. Le combat est en effet d’abord doctrinal. Il passe par une autre conception que celle de la divinisation du Coran et la sacralisation des Hadîths, par la remise des textes dans leurs contextes et la liberté de les relativiser à la lumière de la critique.

C’est ce qu’a demandé le très lucide et courageux maréchal Sissi. Tant qu’on présentera Mahomet comme le modèle à imiter en tous points, tel qu’il ressort des Hadîths, le jîhadisme terroriste n’est pas prêt d’être éradiqué.

On attend donc du gouvernement français une prise de conscience de ce qu’est l’islam réel, de ce qu’il faut interpeller les autorités musulmanes pour que, comme le maréchal Sissi, elles s’accordent pour que les jîhads, les décapitations, les tortures, les lapidations et les amputations pratiquées ou ordonnées par le prophète soient tout aussi relativisées et contextualisées que les cruautés et exterminations rapportées dans l’Ancien Testament.