Bernard Antony, président de l’AGRIF,
communique :
Après l’arrestation du « présumé » suspect d’un crime et de la préparation d’attentats contre des églises, Manuel Valls nous alerte à nouveau sur les menaces terroristes « sans précédent » pesant sur notre peuple.
Ceci appelle les remarques suivantes :
- Enfin, le premier ministre s’avise de considérer que
les chrétiens qui sont discriminés, massacrés ou génocidés, selon la diversité
des 57 pays d’islam, sont aussi menacés en France où les églises et cimetières
sont quotidiennement profanés ou saccagés par les diverses composantes de la
haine anti-chrétienne, des Femen aux islamistes.
-
Face à cela, M. Valls ne trouve qu’à proposer des
mesures policières ou judiciaires dont certaines, inutiles contre le
terrorisme, sont de plus en plus
liberticides et entrent dans le processus de parachèvement totalitaire
de l‘État socialiste.
-
M. Valls, sur le terrorisme de l’islam jîhadiste, est
hélas incapable de remonter des effets aux causes, incapable de saisir que
l’islam en France développe sa propre société selon l’idéologie théocratique
totalitaire façonnée par son prophète fondateur.
Affirmant certes leur aversion pour l’islam « mains
rouges », les dirigeants de l’islam « patte blanche », non sans
doubles discours, n’agissent pas réellement pour le combattre efficacement. Le
combat est en effet d’abord doctrinal. Il passe par une autre conception que
celle de la divinisation du Coran et la sacralisation des Hadîths, par la remise
des textes dans leurs contextes et la liberté de les relativiser à la lumière
de la critique.
C’est ce qu’a demandé le très lucide et courageux maréchal
Sissi. Tant qu’on présentera Mahomet comme le modèle à imiter en tous points,
tel qu’il ressort des Hadîths, le jîhadisme terroriste n’est pas prêt d’être
éradiqué.
On attend donc du gouvernement français une prise de
conscience de ce qu’est l’islam réel, de ce qu’il faut interpeller les
autorités musulmanes pour que, comme le maréchal Sissi, elles s’accordent pour
que les jîhads, les décapitations, les tortures, les lapidations et les
amputations pratiquées ou ordonnées par le prophète soient tout aussi
relativisées et contextualisées que les cruautés et exterminations rapportées
dans l’Ancien Testament.