mercredi 4 mars 2015

Fessophobie : c’est hélas l’Europe qui est affaissée !

Dans un premier temps, on a pu se dire que l’on avait la berlue, que l’on avait mal entendu, ou qu’il s’agissait d’une « intox » gagesque, peut-être d’un poisson d’avril avancé au 1er mars. Non, pas du tout ! L’information est bien vérifiée : le Conseil de l’Europe a sommé la France et quelques autres états de se conformer parfaitement à la charte sociale européenne sur l’interdiction des châtiments corporels en prévoyant désormais en revanche des châtiments pour ces mauvais châtieurs de parents infligeant d’affligeantes fessées à leurs enfants.

Ainsi, à un moment où de par le monde des millions d’enfants subissent le pire du fait de toutes les barbaries ; à un moment où dans les écoles coraniques de tout l’univers salafiste et wahabiste on leur fait ingérer des versets coraniques à grands coups de triques ; au moment où les forcenés fanatiques de l’islam terroriste kidnappent des gosses par milliers, en massacrent en grand nombre ou en enterrent vivants, le Conseil de l’Europe, où siège notamment le doux pays de Turquie dont on connaît les traditions de douceurs et d’humanisme, se préoccupe de la question en effet fondamentale de la fessée ! On ne s’étonne pas de ce qu’en apprenant cela, certains en soient tombés… sur les fesses. 

En revanche, les admirateurs progressistes de cette Europe-là, ceux du PIF (Parti de l’Interdiction de la Fessée), se réjouissent de ce qu’enfin on fasse face avec fermeté à la persistance de la fessée dont la fantasmagorie funeste a été analysée par l’excellent docteur Freud. Mais se réjouissent aussi à rebours, comment s’en étonner, tous ceux de par le monde qui veulent en finir avec notre civilisation vermoulue. Imaginons l’hilarité que, s’ils en apprenaient la nouvelle, cela susciterait même chez des gens qui ne sont pas d’ordinaire de grands rigolards comme Poutine ou Xi-Ping. 

Quant à nous, très sérieusement, nous pensons qu’il n’y aurait qu’une seule manière de renvoyer chez eux les pitoyables bureaucrates grassement payés qui, avec de telles préoccupations fessophobes, se moquent du sort véritablement tragique de tant d’enfants. Ce sont des coups de pied au cul que méritent ces tartuffes de l’eurocratie.