vendredi 16 janvier 2015

Islam : réalité et déni de réalité !

Bien sûr, nous qui avons toujours eu très près de nous des Français musulmans patriotes et d’admirables chrétiens convertis de l’islam, détestons des amalgames contraires à la réalité, donc à la vérité. 

Comment oublierions-nous tous ceux morts héroïquement dans nos grandes guerres, et dans celles de Corée, d’Indochine et d’Algérie ? Comment oublierions-nous les deux cent mille harkis atrocement suppliciés avec tant de nos compatriotes pieds-noirs, chrétiens et juifs pour cause de fidélité française ? Et ce à cause du crime gouvernemental contre l’humanité de non-assistance à peuple en danger.

C’est que notre France, malgré tous les défauts de ses aventures coloniales souvent trop jacobines, avait su en quelque sorte pacifier, humaniser des peuples jusque là soumis aux atroces colonisations des différents califats et au carcan de la charia. 

Alors, chez nous en France, en Europe, des musulmans pacifiques, antiterroristes, patriotes ? Bien sûr ! Mais hélas, de plus en plus aussi, des jeunes auxquels l’école dite de la République, avec ses instits et profs gauchistes, n’a appris que la haine de notre France, la dérision soixantuitarde des valeurs fondatrices de notre patrie. Et aussi le bilan nul ou catastrophique de tant de clercs de l’Eglise catholique en Occident, médiocres, si souvent incultes et niais ; et l’aplatissement, l’avachissement conformiste de trop de pauvres évêques souvent plus bêtes que méchants.Oui, presque tous peu ou prou parmi ces clercs, sauf admirables exceptions, ont collaboré à l’islamisation comme eux-mêmes ou leurs prédécesseurs l’avaient fait odieusement avec le communisme. 

Alors pas d’amalgame d’accord, mais pas de mensonge non plus ! 

La vérité, c’est qu’il y a certes des musulmans chez nous qui s’insurgent contre le jihâd terroriste parce qu’ils n’ont pas envie de voir la France devenir comme ces pays où l’islam majoritaire, éradicateur de ceux qui ne se soumettent pas, impose sa sinistre charia. 

Mais l’islam réel tout de même, on le voit bien, c’est celui de la théocratie totalitaire qui depuis des siècles régit l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, le Soudan, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Iran aussi, faut-il l’oublier. C’est celui qui domine dans la majorité des immenses masses où la plupart assimilent tout l’Occident et tous les chrétiens à ce qui est pour eux le crime impardonnable de Charlie-Hebdo. Surtout quand des grands muftis comme ceux de Jérusalem et du Caire s'élèvent contre le numéro actuellement en vente.

Pour ma part, je n’avais pas attendu le pape François pour ne pas me réjouir des caricatures de Charlie-Hebdo. Je ne les avais pas attendues pour écrire mes livres où je rappelle ce qu’est l’idéologie de l’islam et les pratiques de massacres et d’égorgement, et les amputations et les lapidations qu’il a pratiquées et hélas prises pour modèles jusqu’à nos jours. 
Mais, je l’avais écrit, il n’était pas judicieux de les dessiner, excitant ainsi la folie furieuse des masses islamiques fanatisées contre l’Occident et d’abord contre les chrétiens d’Orient toujours assimilés aux « roumis ». Les caricaturistes de Charlie-Hebdo ont été ainsi frappés, ironie du sort, comme des dizaines de milliers de fidèles de ce christianisme qu’ils abhorraient. Sur cela, le pape François vient à peu près de parler dans le même sens. 



Obsèques de Charb : ma nausée…

J’ai vu cela à la télé. Et entendu chanter en hommage par la foule, avec Mélenchon et les autres du même acabit, l’Internationale.

Alors franchement, ça m’a ému ! En pensant en effet à tous ceux qui, par dizaines de millions, plus de cent millions sans doute, sont tombés, assassinés, torturés, exterminés dans toutes les abominations perpétrées par les régimes dont l’hymne était cette Internationale. 

Dans ma tête, les images se sont bousculées, ont défilé très vite, de la famille du Tsar assassinée aux camps d’extermination de la Kolyma, de Katyn aux anéantissements du goulag soviétique et du Laogaï maoiste et de la Corée du nord, sans oublier (car cela va très vite) ceux qu’exterminèrent les nazis, juifs et aussi chrétiens, après des périodes préparatoires de dérision, par le dessin aussi. 
Et sans oublier non plus les indicibles abominations des anarchistes espagnols précédés de leurs campagnes d’exécration anticatholiques par l’écrit et le dessin. 

Alors, puisqu’à leur manière ils faisaient mémoire de lui, en chantant « il n’est pas de sauveur suprême », je n’ai pas voulu offenser cette mémoire par une prière de cette religion qu’ils détestent. 
Nous en avons tellement à dire pour les victimes du communisme et de l’islamisme et des régimes islamiques. 

Foin de l’hypocrisie pieusarde de certains clercs, je laisse donc à Mélenchon et aux siens le soin de l’hommage convenable à leur camarade Charb, qui s’appelait Charbonnier, et n’avait surtout pas la foi… du charbonnier invoquée par Pascal.



Une judicieuse réflexion de Jean-Louis Bourlanges 

Je suis, sur bien des plans, opposé aux idées eurocratiques de Jean-Louis Bourlanges, professeur à Sciences-Po. Mais je le lis toujours avec intérêt car l’homme est brillant et nos relations jadis, au Parlement Européen, furent cordiales. Il écrit aujourd’hui dans la page Débats du Figaro : «…La France égarée, marginalisée, reléguée des quartiers n’était pas dans les rues de Paris dimanche dernier. Les jeunes qui en sont issus ne comprennent tout simplement pas que le droit à l’irrespect et à la provocation puisse être sacralisé à Charlie-Hebdo et diabolisé pour Dieudonné. Méfions-nous du « deux poids, deux mesures », car c’est la matrice des violences de demain. »
C‘est exactement ce que j’exprimais hier au journaliste Simon Fourvielle pour le journal norvégien Vox Publica. Je me réjouis de cette convergence. 
PS : Pour nos amis de la région, je précise que les obsèques religieuses de Jean Faure auront lieu ce lundi à 14 h 30, chapelle du Feretra à Toulouse.