Nous avons regardé hier au soir avec intérêt le débat sur BFM TV avec Marine Le Pen. Elle a exprimé, avec sa grande maîtrise de réparties d’habituée des plateaux, ses positions sur plusieurs questions.
Nous avons approuvé beaucoup de
ses propos mais pas tous.
Nous avons noté avec
satisfaction comme un net recentrage d’orientation par rapport à la ligne
national-chevenementiste très inspirée ces dernières années par le
vice-président Philippot. Ainsi, nous a-t-il semblé, elle a donné une
coloration moins socialiste à son « État-stratège ». Influence du
vote du dernier congrès ou esquive des accusations sarkoziennes ? Les politologues
ont matière à commentaire.
Bravo d’abord à Marine pour sa claire défense, toute de bon sens, de la belle tradition chrétienne des crèches de Noël, y compris dans les lieux publics par delà les textes d’une laïcité agressivement laïciste. Et notons au passage que ces crèches se multiplient en bien des endroits comme dans notre bonne ville de Castres.
Bravo d’abord à Marine pour sa claire défense, toute de bon sens, de la belle tradition chrétienne des crèches de Noël, y compris dans les lieux publics par delà les textes d’une laïcité agressivement laïciste. Et notons au passage que ces crèches se multiplient en bien des endroits comme dans notre bonne ville de Castres.
Bravo à Robert Ménard si
odieusement attaqué, exemple vivant de ce qu’il ne faut jamais désespérer de
l’évolution de certains, venus de loin, vers le vrai, le beau et le bien.
Sur la question de l’immigration,
nous avons approuvé l’essentiel des propos de Marine. Néanmoins, nous l’aurions
aimée plus explicite sur le respect de la tradition française de l’accueil des
persécutés qui, à notre époque, sont essentiellement les persécutés chrétiens
des régimes communistes et islamiques.
Nous entendons ceux qui nous
disent que Marine Le Pen, tenue à une nécessaire habileté politique, ne peut
pas tout dire de ce qu’elle voudrait faire une fois au pouvoir.
Néanmoins, selon nous, elle
pourrait considérer différemment et plus fondamentalement l’immense question de
l’islamisation de notre société.
Refusant les pièges de la dialectique de l’islamophobie/islamophilie, on ne peut selon nous l’aborder, non sans amour chrétien pour les musulmans, que dans la nécessité d’étudier l’islam, de le réfuter en tant qu’idéologie totalitaire et dans la liberté absolue de le refuser, tout comme il fallait refuser le nazisme et, jusqu’à nos jours, le communisme.
Refusant les pièges de la dialectique de l’islamophobie/islamophilie, on ne peut selon nous l’aborder, non sans amour chrétien pour les musulmans, que dans la nécessité d’étudier l’islam, de le réfuter en tant qu’idéologie totalitaire et dans la liberté absolue de le refuser, tout comme il fallait refuser le nazisme et, jusqu’à nos jours, le communisme.
Nous avons approuvé les cinglants
propos de Marine sur messieurs Soral et Dieudonné, nous sommes satisfaits d’une
bonne évolution du Front National sur ce point.
Créateurs du slogan
« sortons de cette Europe-là! », nous avons toujours, sans attendre Marine, dénoncé avec
vigueur l’eurocrassie capitalo-soviétoïde bruxelloise. Mais face à la très
médiocre présidente des « verts », elle a eu tort, selon
nous, de s’en tenir à un discours paraissant par trop de strict repli sur des
solutions purement nationales. La défense du principe de souveraineté n’exclut
pas en effet la mise en place de ces « pactes d’intérêts communs »
entre les nations d’Europe que nous avons toujours prônés.
En particulier il est totalement
illusoire de vouloir traiter de toutes les questions de pollutions sur le seul
plan national. Sur ce point, Marine devra nuancer sa posture nationaliste.
Quant à la question de
l’immigration, il faut certes y répondre par le rétablissement des filtres
frontaliers appropriés mais comment ne pas voir que ceci ne suffira pas, qu’il
y faudrait l’assise d’un pacte européen de vigilance.
Sur la question certes majeure de
l’écologie, nous aurions tout de même aimé une Marine le Pen plus offensive,
elle sait l’être, face à sa verte adversaire. Car elle n’a surtout dénoncé que
les politiques de saupoudrage prônées par ses élus et le débat fuligineux n’a
guère porté que sur les problèmes de l’énergie. Or n’est-ce pas sur la question
fondamentale de l’écologie humaine qu’il faut attaquer les verts et autres
rouges écololâtres du lobby « LGBT-OGM » ?
C’est sur ce point surtout que
certains de nos amis, défendant inconditionnellement Marine, nous assurent
qu’elle pense comme nous sans pouvoir
tout dire. Nous n’en sommes pas sûrs. Certes, on le sait bien, un candidat aux
plus hautes charges de l’État n’est pas tenu de tout révéler de sa stratégie.
Mais nous sommes convaincus qu’avec tout son talent de persuasion, Marine
Le Pen pourrait, sans risquer de la désaffection électorale, défendre plus
explicitement une politique du respect de la vie qui n’est pas du tout, tant
s’en faut, l’exigence des seuls chrétiens.
Dernier point : notre accord
est bien sûr total avec Marine Le Pen et bien d’autres de tous bords pour
dénoncer l’ignominie, la trahison de l’abandon aux Chinois de l’aéroport de
Toulouse-Blagnac. Et pas seulement pour des raisons sentimentales pour
Toulouse, berceau et vieux phare de notre aéronautique ! La possession de
l’Aéroport que bordent les usines d’assemblage d’Airbus est aussi, pour ces
Chinois de la Chine communiste, d’un immense intérêt stratégique pour
l’espionnage industriel et les « jeux d’influence »…
C’est là un fait marquant du
ténébreux affairisme entre le socialisme apatride et le communisme capitaliste.
Notre cinquième république n’en finit pas d’agoniser dans les appels de ces
muezzins financiaristes : on brade, on brade !