J’écris généralement sur ce blog 3 ou 4 fois par semaine
en fonction d’une lecture, d’une émission ou d’une rencontre du matin ou de la
veille. Mais je ne me crois pas tenu d’exprimer toujours des réactions « à
chaud » sur des faits qui motivent de l’effervescence parmi nos amis et
voisins politiques.
Il faut en effet souvent vérifier l’exactitude des faits
et se donner le temps de les analyser. C’est évidemment ce que je fais encore
plus pour mes articles dans Reconquête, La Griffe ou ailleurs.
Ainsi j’ai reçu depuis hier beaucoup d’appels m’informant
de turbulences au sein du Front National à propos d’une attribution de
responsabilités importantes sur décision du vice-président Philippot à un
adhérent de l’UMP – ce qui ne fait pas de difficulté – mais militant aussi dans
le « lobby » homosexuel.
Je n’en dirai pas plus aujourd’hui sur ce fait dont je ne
connais pas assez les éléments. Pour l’heure, on peut se reporter à l’article
que j’ai écrit jadis pour Reconquête (n°290 août septembre 2012) sur « l’émergence du phénomène
homosexuel en politique », appuyant ma réflexion sur cette phrase de
Jacques Bainville : « Une minorité, c’est un réseau ».
Je crois en effet qu’une partie des homosexuels sont à
notre époque engagés dans une voie idéologique, clairement identifiable dans
leur presse communautaire, en trois étapes :
1) revendication
du droit à la différence
2) revendication
du droit à une soi-disant égalité : mariage, adoption d’enfants, etc…
3) affirmation
d’une supériorité fondamentale, notamment en matière culturelle.
Sur ce phénomène, l’invocation par des responsables
politiques du respect de la vie privée, c’est évidemment un peu court. Surtout
lorsque les minorités discrètes deviennent des majorités peut-être moins
discrètes lorsqu’elles deviennent majoritaires en certaines instances de
direction.