FN : certes hostile à
« l’ultra-libéralisme » économique mais très libéral sur le plan
culturalo-sociétal !
Jadis
au FN, c’était pas toujours gai, aujourd’hui c’est beaucoup plus… gay !
Ainsi
Marine Le Pen, très interpellée dans son « politburo » sur la
nomination du militant de Gaylib, Sébastien Chenu, à la tête du
« Collectif culture »
(quel horrible intitulé !), après être revenue sur cette décision l’a
finalement maintenue.
Suite,
m’a-t-on expliqué, à une habile contre-attaque sur les réseaux sociaux d’un
autre militant FN de la connivence LGBT.
Aussi
Chenu, à ce que j’en comprends, partagera la responsabilité du collectif
marinien de la culture avec le député Gilbert Collard. On respecte ainsi
à l’évidence la nouvelle conception de la parité : moitié
« hétéro », moitié « homo ». Étant donné, on le sait, qu’en
général dans le secteur culturel, comme on dit chez les cocos, il y a déjà
longtemps que les zomos sont en fait majoritaires et même dominants, que ce
soit sous Mitterrand, Chirac ou Sarkozy… Il suffit pour le vérifier de se
souvenir de l’enfilade des différents ministres masculins de la culture.
D’autre
part, si la culture de Chenu est avant tout fondamentalement
« gaylib », celle de Collard semble plutôt s’enraciner dans la
culture de la franc-maçonnerie, dite « régulière », de par ses années
de « planche » et de méditations au sein de la GLNF (Grande Loge
Nationale de France), obédience très traditionnelle au sens maçon du mot.
Mais
que l’on se rassure, si l’on met tous ses espoirs politiques et sociaux dans le
Front National, car, pour le moment, loin de le miner, les oppositions internes
et les différentes appartenances ne font que renforcer la ligne de Marine. En
effet, comme le disait avant-hier une chroniqueuse radiophonique, « désormais,
au Front National, c’est comme à l’UMP : sur toutes les grandes questions
sociétales, il y en a pour tous les goûts, c’est-à-dire toutes les
tendances ».
Ainsi
les plus « conservateurs » seraient avec Marion, et vles plus
« progressistes » avec Philippot. C’est ainsi que l’on « ratisse
large ». Mais la vérité, c’est non seulement que la présidente et sa jeune
nièce s’entendent sur la question de la loi Veil à ne surtout pas remettre en
cause mais que la présidente entend également donner, sous prétexte du respect
de la vie privée, toute leur place aux prosélytes de la fierté homosexuelle,
n’en déplaise à certains.
Oh certes, les défenseurs, chrétiens et non chrétiens, du
respect de la vie, de la famille, de l’écologie humaine, encore présents dans
le bureau politique, grognent mais la suivent toujours. Dans l’espoir des
hautes cimes électorales, des sièges et des strapontins où, pensent-ils de
bonne foi, ils pourront agir pour de meilleures lois.
En
attendant, ce ne sont hélas pas les meilleures orientations qu’à cette fin
prend le Front National marino-philippard.
Et ce parti, de plus en plus libéral au sens américain du
mot, c’est-à-dire de gauche sur le plan des lois dites
« sociétales », ne cesse de dénoncer l’ultra-libéralisme en matière
économique. Sur cela aussi il va falloir y voir de plus près et se garder du
piège des mots. Parce qu’enfin ce n’est pas de la liberté que nous crevons mais
bien plus des tatillonnes contraintes soviétoïdes que l’on n’a cessé de
resserrer sur notre agriculture, nos
PME et notre commerce.
Bien
sûr il y a un mauvais libéralisme, celui de l’Europe sans frontières, de
l’immigration sans limite, et de la connivence technocratique. Mais la vérité
aussi, c’est qu’il faut libéraliser beaucoup de secteurs et de professions car,
comme l’écrivait le père Bruckberger, « le capitalisme ? C’est la
vie ! ».