jeudi 4 décembre 2014

Crèche de Noël retirée : le laïcisme ne doit pas se substituer à la laïcité

Le Conseil général de Vendée a la bonne habitude d’installer une crèche dans son hall d'accueil. Le tribunal administratif de Nantes en a jugé autrement : sur la plainte d’un groupuscule extrémiste se revendiquant de la « libre pensée », la crèche du conseil général de Vendée est déclarée « incompatible avec la neutralité du service public » ! 

L'AGRIF est sidérée par cette décision de justice. D'abord parce que la justice ne devrait pas se plier à des groupuscules extrémistes, radicalement anti-chrétiens, et enfermés dans des conceptions dangereuses, voire racistes, de la laïcité. Ensuite, parce que la jurisprudence a toujours permis le maintient de ces traditions religieuses ancrées dans l’histoire de France bien avant l’apparition de ce genre de conceptions dures de la laïcité.

Enfin, parce que le flagrant deux poids, deux mesures dans le traitement des religions par la République socialiste devient de plus en plus grotesque et dangereux. En effet, cette crèche est interdite alors même qu'à Paris, par exemple, des immenses soirées « ramadan » sont organisées dans la Mairie de Paris aux frais du contribuable, pour des montants importants.

Nous ne saurions non plus oublier que cette crèche a été interdite alors même que les chrétiens sont aujourd'hui pourchassés, violentés, emprisonnés et tués sur tous les continents à cause de leur foi en cet Enfant, qui est justement dans la crèche.

Pour toutes ces raisons, l’AGRIF apporte tout son soutien à Bruno Retailleau, Président du Conseil général de Vendée, qui a fait appel de cette décision extrême, et à Philippe de Villiers, qui s’est élevé contre cette décision.


Vivien Hoch,
Communiqué de l'AGRIF