vendredi 10 octobre 2014

Ségolène : « la madonne des camionneurs ! »


 Le ministre de l‘économie Sapin, qui n’est pas du bois dont on fait des flûtes mais de celui dont on tire les planches pour les cercueils, vient de subir un camouflet tel que, s’il avait un peu l’honneur de sa fonction, il devrait pour le moins se faire un hara-kiri politique sous forme de démission.

En effet, voilà que Ségolène Royal, qui est revenue très fort dans la course socialiste, vient de prendre une mesure de suppression de l’écotaxe sans même discuter avec lui des conséquences économiques. Et d’ailleurs, c’est à New York que Sapin a appris avec rage la décision ! Ségolène, orgueilleuse, sûre d’elle et dominatrice, n’a cure de cela et n’a que mépris pour ce plouc.

Elle est en revanche toute enamourée à la nouvelle qu’elle est désormais la femme politique la plus populaire parmi les camionneurs au point qu’elle est déjà surnommée « la madonne des camionneurs ». Sa photo agrandie est depuis hier placardée dans beaucoup de « Routiers » et certains malins se sont aussi employés, conformément à la coutume de ces lieux, de la représenter, après un savant montage, très déshabillée.

Ségolène voit, dit-on, dans la corporation routière un socle électoral très important pour la prochaine échéance présidentielle. C’est qu’elle n’a pas digéré son échec de 2007 face à Sarkozy et qu’elle entend bien remettre ça. D’autant plus qu'après ses tristes péripéties avec Trierweiler, et ses escapades nocturnes avec Gayet et quelques autres, le pauvre François se rend compte qu’aucune femme vraiment ne le comblait autant que la mère de ses enfants.

Or, il n’a échappé à personne qu’en maintes occurrences gouvernementales, une connivence, pas seulement politique, s’établissait à nouveau, que révélaient de tendres regards.

François, qui en a un peu marre de la fonction où il n’a pu donner de la normalité qu’il annonçait qu’un triste spectacle de médiocrité, et qui n’a vraiment aucune envie de se faire triquer en 2017 par l’impitoyable Marine, ne verrait pas d’un mauvais œil sa panthère du Poitou affronter la tigresse de Montretout.

Mais d’ici-là, quelques-uns de leurs intimes sont persuadés que le vieux couple moderne finira par convoler en justes noces. Car, à la vérité, ce fut toujours le désir profond de Ségolène qui n’a pas complètement éradiqué en elle les restes des valeurs traditionnelles de son éducation et de son milieu.


On attend donc comme bien possible la venue du jour où François déclarera : « Entre Ségolène et moi, c’est du sérieux ! » Car, n’en déplaise à la charmante Taubira, même avec ce plaisant François, le mariage n’est pas pour toutes…