De
plus en plus, par pudibonderie d’islamo-complaisance, on utilise dans les
médias l’acronyme arabe latinisé de l‘État islamique au Levant :
« Daech ». Cela pour tromper les braves gens un peu ignorants et leur
faire gober que cet État islamique serait tout sauf islamique !
Et
sans doute, bien sûr, la Turquie n’est-elle pas islamique ? Cette Turquie et son régime dit, chez nous,
« islamiste modéré » (sic !). Cette Turquie où l’on achète le
pétrole à l’EIL et où on lui vend toutes les armes et munitions nécessaires et
où l’on soigne ses blessés. Cette Turquie qui, comme je l’ai déjà écrit, se
réjouit de l’élimination des Kurdes de Kobané, comme jadis Staline de celle du
ghetto de Varsovie par l’armée d’Hitler.
Et sans doute pas islamiques non plus cette
Arabie Saoudite et ce Qatar où l’on a tout fait pour aider le surgissement de
l’EIL, ce dont on se mord les doigts aujourd’hui car on y avait oublié que la
loi des califes, c’est d’éliminer les califes précédents ou les califes
régnants.
Mais
nous, nous n’oublions pas les collabos de chez nous, les
« lèche-babouches » de la turcophilie eurocratique ou les indécents
vendeurs de la faribole du « vivre ensemble ». On connaît en effet le
« vivre ensemble » de l’Arabie Saoudite : ça n’y fonctionne pas
pour les autres que les musulmans depuis 14 siècles.
Et
celui de la Turquie : la question du « vivre ensemble » y a été
réglée à peu près définitivement depuis un siècle avec le grand génocide des
Arméniens et autres chrétiens. Selon l’inventivité de sauvagerie sadique dans
les horreurs dont étaient capables aussi bien les bourreaux aux ordres du
sultan Abdul-Hamid II que les populations ivres de viols, d’égorgements, de
dépeçages, et d’abominations en tous genres répondant en 1915 à l’appel des
chefs francs-maçons des Jeunes-Turcs génocidaires issus de la secte des
Dönhmehs.
Et
hélas, en cette affaire, bien des pères des Kurdes aujourd’hui massacrés
étaient alors à la pointe de la cruauté anti-chrétienne la plus indicible.
Ce
que nous, nous n’oublierons pas, c’est le mensonger déni de réalité dans lequel
se seront vautrés la plupart des politiques, et nombre de religieux, propageant
la sornette selon laquelle l’État islamique ne serait pas islamique.
Comme
si les forcenés fanatiques de cet État ne prenaient simplement pas à la lettre
le modèle du Coran et de son prophète. Et sans aucun édulcorant !
L’inénarrable
Juppé, plein de sa suffisance, a avoué pour sa part, ces jours derniers,
n’avoir jamais ouvert ce livre puisqu’il n’était pas au programme de ses
études. C’est que pour cette tête d’œuf évidemment, on ne saurait apprendre
hors des études officielles. Il lui aura donc fallu attendre d’entrer dans sa
soixantième décade pour ouvrir le livre sacré de ses concitoyens et administrés
musulmans auxquels il offre une très grande mosquée !
Gageons
que maintenant il va prendre quelque iman suave pour lui lire une judicieuse
sélection des versets les plus anodins et en faire un commentaire bien édifiant
et rassurant. Quant aux braves électeurs de l’UMPS, comme hélas ceux du FN, ils
peuvent toujours attendre que leurs présidents et présidentes disent clairement
la nécessité d’analyser les textes « sacrés » des musulmans et
l’idéologie islamique, la liberté de les réfuter, et la légitimité, et même le
devoir, de résister à la théocratie
totalitaire islamique, comme aux totalitarismes nazis et communistes. Mais dans
tous les partis sans exception, ne faut-il pas flatter l’électorat musulman,
« modéré » bien sûr ?
Alors
aidez-moi, chers lecteurs de ce blog et de Reconquête, à oeuvrer tout
simplement pour la vérité source de notre liberté et de celle de nos
enfants !