mercredi 15 octobre 2014

Benoît XVI enterré vivant ?



Sale temps au Vatican.

Comme je l’avais écrit ici-même ou dans Reconquête, je craignais que ce Synode, annoncé avec une publicité médiatique tapageuse, ne donne lieu, à l’échelle mondiale, à une gigantesque opération de manipulation. C’est bien ce qui se passe, avec toutes les caractéristiques de l‘utilisation subversive des lois de la dynamique des groupes, de type très jacobino-bolchévique des concepts de minorité et de majorité, la désignation des conservateurs-réactionnaires opposés au sens de l’histoire et à abattre, etc, etc…

J’avais rappelé à propos de Mgr Bergoglio, élu pape François, qu’il avait été dans sa jeunesse un militant peroniste, ce qui pouvait expliquer un peu son style « populiste ». Mais en attendant les actes de son gouvernement, avant d’en dire plus, je n’avais pas rappelé qu’il y avait des péronistes plutôt de droite ou tout au moins anticommunistes, mais plus encore de gauche et d’extrême-gauche.

Je crains que François, issu de cette mouvance du jésuitisme péroniste de gauche, ne veuille marquer de son empreinte révolutionnaire l’histoire de l’Église. Car un Synode sur la famille où l’on ne fait même plus mention de tout l’acquis de Jean-Paul II et de Benoît XVI manifeste l’évidence d’une terrible discontinuité : Benoît XVI, quoique toujours au Vatican, y est bel et bien comme enterré vivant. L’histoire dira peut-être un jour le secret de sa démission…