Sale
temps au Vatican.
Comme je l’avais écrit ici-même ou dans Reconquête, je
craignais que ce Synode, annoncé avec une publicité médiatique tapageuse, ne
donne lieu, à l’échelle mondiale, à une gigantesque opération de manipulation.
C’est bien ce qui se passe, avec toutes les caractéristiques de l‘utilisation
subversive des lois de la dynamique des groupes, de type très
jacobino-bolchévique des concepts de minorité et de majorité, la désignation
des conservateurs-réactionnaires opposés au sens de l’histoire et à abattre,
etc, etc…
J’avais rappelé à propos de Mgr Bergoglio, élu pape
François, qu’il avait été dans sa jeunesse un militant peroniste, ce qui
pouvait expliquer un peu son style « populiste ». Mais en attendant
les actes de son gouvernement, avant d’en dire plus, je n’avais pas rappelé
qu’il y avait des péronistes plutôt de droite ou tout au moins anticommunistes,
mais plus encore de gauche et d’extrême-gauche.
Je crains que François, issu de cette mouvance du jésuitisme
péroniste de gauche, ne veuille marquer de son empreinte révolutionnaire
l’histoire de l’Église. Car un Synode sur la famille où l’on ne fait même plus
mention de tout l’acquis de Jean-Paul II et de Benoît XVI manifeste l’évidence
d’une terrible discontinuité : Benoît XVI, quoique toujours au Vatican, y
est bel et bien comme enterré vivant. L’histoire dira peut-être un jour le
secret de sa démission…