Chaque
jour nous amène son lot d’ignominies.
J’ai traité l’autre jour
la pitoyable affaire dite de la jupe par la dérision et le sarcasme. Cela m’a
valu un énorme courant d’approbation. Mais dans l’affaire que je viens d’apprendre,
c’est l’expression de la colère qui convient.
Ainsi on amenait des
élèves et des enfants voir quatre misérables se déshabiller et s’embrasser sur
la bouche ! Voici le récit de cette turpitude :
"Récemment, parmi les spectacles proposés par la
mairie d'Orléans aux écoles, la troupe dénommée EaEo avec son spectacle
« M carré » s'est produite au théâtre d'Orléans. Il était spécifié
"pour les enfants à partir de 5 ans". Ce spectacle ayant été choisi
par plusieurs écoles, le spectacle a eu lieu en présence de plusieurs classes
élémentaires du public et du privé.
Au début les enfants ont bien aimé, on les
entendait rire : des jongleurs acrobates, un peu clowns, très adroits, tout à
fait ce que des enfants apprécient.
Et puis à un moment, le maladroit du groupe,
celui qui fait rire... celui qui se trompe tout le temps, toujours à
contre-temps, a commencé à se déshabiller: il a enlevé le haut, puis le
pantalon, et même le slip. Il s'est retrouvé nu comme un ver...
Les enfants ont fait silence. C'est pudique
un enfant.
Une classe est sortie, emmenée par son
institutrice. Les autres, très choqués, n'ont pas réagi à tant d'impudeur. Dans
ces cas là, c'est vrai, souvent on ne sait pas trop comment réagir, surtout
lorsque sa classe est disséminée aux quatre coins de l'auditorium, les parkas à
gauche et à droite, et que l'on est à 5 minutes de la fin du spectacle.
Mais ce n'était pas
fini: vers la fin de l'exhibition (dans ce cas précis le mot anglais sonne plus
juste), deux des "acteurs" (mâles tous deux je précise) se sont
longuement embrassés sur la bouche."
La
dégueulasserie n’a plus de limites et hélas la tolérance pour l’abjection non
plus. Car les plus immondes voyous, ce sont les organisateurs de la chose qui
n’ignorent pas ce dont il s’agit.
Sans
doute se trouvera-t-il encore quelques bonnes âmes assez tiédasses pour trouver
que mes jugements sont durs. Ah, les tristes apôtres ! À ceux-là je
rappelle le texte de l’Évangile : « Celui qui scandalisera un seul de ces petits qui croient en
moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui pendît au cou une meule de moulin et
qu'on le jetât au fond de la mer.
Malheur à l'homme par qui le scandale arrive. » (Matthieu,
18, 6-7)