lundi 14 avril 2014

Marseille : triste FN.



Dans la mairie du 7° secteur de Marseille où a été élu Stéphane Ravier du Front National, son adjointe, Evelyne Bettuzi, ne s’est pas contentée d’enregistrer le pseudo-mariage d’une paire d’hommes. Mais elle a félicité les jeunes époux (dont on ne peut certes dire : « ils seront heureux et auront beaucoup d’enfants »), ajoutant de surcroît qu’elle ne souhaitait pas «  que l’on revienne sur le mariage pour tous » (sic !).

Ceci est affligeant mais hélas pas étonnant. J’avais il y a quelques mois émis un communiqué à propos du maire d’Arcangues qui, après s’être efforcé de ne pas accepter pareille chose, avait dû finalement s’incliner s’il ne voulait pas démissionner ou être démissionné.

J’exprimais que je me refusais à lui jeter la pierre. Je pensais en effet, et je pense toujours, que le refus de la loi inique par seulement deux ou trois maires était voué à l’échec.

Selon moi, seule l’organisation de la Manif pour tous aurait pu peut-être parvenir à faire triompher le droit à l’objection de conscience par une mobilisation de tous les maires, très nombreux, opposés à la loi Taubira, s’engageant solidairement et menant alors toute une résistance civile et judiciaire.

Je ne croyais pas en effet judicieux d’exiger de ces bons maires en désaccord avec la loi perverse de démissionner pour être inéluctablement remplacés sans doute par des édiles moins bons.

Mais une loi scélérate peut toujours être politiquement combattue même après son adoption. Le droit de revenir sur des lois mauvaises, c’est le propre même de l’action politique la plus démocratique ! 

L’interdiction ou le refus d’y revenir, c’est l’acceptation même du totalitarisme. Il est affligeant que sur ce point si important, comme sur celui de la loi Veil, le Front National ne soit en définitive pas mieux que l’UMP ou le PS. Se formerait-il donc sur les questions sociétales un front commun UMPSFN ?

Comme le Parlement Européen est toujours très affairé sur les questions sociétales, on voudrait, le mois prochain ,pouvoir voter pour des candidats s’engageant à respecter la vie et la famille. Sinon, on ne voit pas ce que l’on pourrait faire d’autre que prôner l’objection de conscience par l’abstention ?


PS : Nous traiterons notamment de cela ce mercredi lors de notre émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie (de 18 h à 21 h).