L’Institut du Pays Libre
communique :
Madame Taubira s’accroche !
Elle ne veut pas partir de la place Vendôme et en tout cas elle fera tout pour
ne pas partir toute seule.
Comme nous l’avons déjà analysé,
après l’avoir utilisée pour sa force imprécatrice et fulminatoire, le
gouvernement Hollande-Ayrault ne pouvait plus longtemps maintenir dans son
ministère cette grande prêtresse de la liturgie terrorisante du nihilisme
révolutionnaire.
Car son incompétence, doublée d’un brutal tempérament
dictatorial en harmonie avec son fanatisme idéologique, a très vite entraîné,
même dans son ministère et son administration, un rejet quasi unanime.
On ne pouvait, plus longtemps,
garder cette garde des sceaux désormais par trop insupportable surtout par un
chef de l’État qui peut ne pas conserver longtemps les femmes de son choix.
Mais, rusée aussi comme une
vieille radicale-socialiste de l’écurie Baylet, Taubira a su habilement
empaqueter le gouvernement dans le partage de ses débiles et impudents
mensonges. Au lieu de dire « Oui, nous savions les écoutes de Nicolas
Sarkozy ! » et d’assumer la défense de ce propos, ils ont, comme des
gamins dominés, menti avec leur redoutable petite copine dominatrice.
Tous, le cœur sur la main, et le
Ayrault, et surtout le Valls, superbe dans sa menterie, comme naguère Cahuzac,
ils ont juré : « la vérité si je mens » !
Justement, la vérité est
là : ce sont bien sûr des menteurs, on le savait, ça va de soi, mais des
menteurs bêtes dans leur solidarité mensongère.
« Alea Taubirae jacta
est ». Oui, le sort en est jeté pour dame Taubira. Elle ne restera pas
longtemps à … la justice !
Elle s’est coulée toute seule.
Mais de ses bras courts, nerveux, tétanisés, elle a agrippé les autres et les
entraîne avec elle dans sa noyade. Soudés par force dans le mensonge
taubirassien, le spectacle vipérin qu’ils donnent est fascinant.
Ils détestent bien sûr Taubira
qui ne veut pas couler sans eux. Regardez leurs regards : celui de rage
froide de Ayrault, celui de fulmination flamboyante de Valls.
« Alea Taubirae jacta
est » ! Oui, le sort de Taubira en est jeté ! Car, contrairement
à César, elle n’a pas franchi le Rubicon. Elle se noie dans l’égout. Mais elle
n’est pas seule à boire la tasse putride. Le spectacle n’en est pas déplaisant.
Même si l’on sait bien qu’à droite aussi, comme à gauche, ce sont les démons
possesseurs des politiciens qui les agitent dans leur infernale sarabande où le
vaudeville côtoie quelquefois le Vaudou.
Pauvre politique française dont Satan conduit les bals !