vendredi 21 mars 2014

Parlons « printemps » !



En ce premier jour du printemps 2014, ce serait par trop céder à la facilité que de remettre, dans l’ordre politique, une couche de métaphore saisonnière. D’autant plus je l’ai écrit l’an dernier, quels que soient les indubitables aspects positifs du bouillonnement résultant des manifs pour tous, je ne partageais pas tout à fait les euphoriques jubilations de certains sur l’émergence inéluctable d’un printemps français, c’est-à-dire d’un vrai renouveau politique.

Je ne vise nullement ici les personnes du sympathique mouvement issu de la « Manif pour tous » qui s’est intitulé ainsi : « printemps français ».

Mais pour l’heure, peut-on vraiment contester qu’aucune esquisse de véritable structuration politique nouvelle n’a été dessinée ? L’évidence, c’est que de la Manif pour tous, comme du Printemps français, ceux qui ont la fibre politique se retrouvent dans les villes sur les listes de l’UMP ou du Front National. Faute de mieux. 

Ce qui fait qu’on pourra voter ici ou là, mais hélas pas partout, tant s’en faut, pour des candidats en effet habités pour l’essentiel par notre idéal politique (vie-famille-patrie-libertés-refus de l’islamophilie…). Mais dans la plupart des cas, on ne pourra voter hélas que pour des candidats du « moindre mal ». Pour le second tour, notre position globale consistera certainement à appeler à faire battre partout la gauche, en votant pour les listes de droite arrivées en tête, soit du FN, soit de l’UMP, soit autres. Sauf dans les cas particuliers de candidats UMP particulièrement gauchistes.

Nous souhaitons évidemment avec force la réélection des meilleurs au premier ou au deuxième tour : tels que Marie-Claude et Jacques Bompard, Marie-Christine Bignon, la Tocnaye, Gollnisch, Lépinau…

Ailleurs, on votera donc pour les plus proches de nos valeurs ou… pour les moins éloignés en situation de l’emporter sur les plus mauvais. C’est évidemment la ligne de cohérence de l’Institut du Pays Libre qui n’est affilié (et encore moins inféodé) à quelque parti ou sous-parti que ce soit et qui n’est mû que par la recherche du bien commun français, c’est-à-dire dans la fidélité aux valeurs morales fondatrices des civilisations.

 L’indépendance de la magistrature, c’est vraiment une plaisanterie ! 


Nous traiterons de cette question dans le prochain numéro de Reconquête (avril) qui portera sur « l’ultra-gauche et ses contaminations de la droite ». L’indépendance de la magistrature, c’est plus que jamais de la plaisanterie, car à la boursouflure du mot correspond l’atrophie de la réalité. En effet la question n’est pas seulement celle de l’indépendance (est-elle possible et même souhaitable ?) par rapport au pouvoir politique mais surtout par rapport aux appareils syndicaux, aux connivences maçonniques et autres. Nous avons beaucoup de choses à raconter sur cela.