En ce premier jour du printemps 2014, ce serait par trop
céder à la facilité que de remettre, dans l’ordre politique, une couche de
métaphore saisonnière. D’autant plus je l’ai écrit l’an dernier, quels que
soient les indubitables aspects positifs du bouillonnement résultant des manifs
pour tous, je ne partageais pas tout à fait les euphoriques jubilations de
certains sur l’émergence inéluctable d’un printemps français, c’est-à-dire d’un
vrai renouveau politique.
Je
ne vise nullement ici les personnes du sympathique mouvement issu de la
« Manif pour tous » qui s’est intitulé ainsi : « printemps
français ».
Mais
pour l’heure, peut-on vraiment contester qu’aucune esquisse de véritable
structuration politique nouvelle n’a été dessinée ? L’évidence, c’est que
de la Manif pour tous, comme du Printemps français, ceux qui ont la fibre
politique se retrouvent dans les villes sur les listes de l’UMP ou du Front
National. Faute de mieux.
Ce
qui fait qu’on pourra voter ici ou là, mais hélas pas partout, tant s’en faut,
pour des candidats en effet habités pour l’essentiel par notre idéal politique
(vie-famille-patrie-libertés-refus de l’islamophilie…). Mais dans la plupart
des cas, on ne pourra voter hélas que pour des candidats du « moindre
mal ». Pour le second tour, notre position globale consistera certainement
à appeler à faire battre partout la gauche, en votant pour les listes de droite
arrivées en tête, soit du FN, soit de l’UMP, soit autres. Sauf dans les cas
particuliers de candidats UMP particulièrement gauchistes.
Nous
souhaitons évidemment avec force la réélection des meilleurs au premier ou au
deuxième tour : tels que Marie-Claude et Jacques Bompard, Marie-Christine Bignon, la Tocnaye, Gollnisch,
Lépinau…
Ailleurs,
on votera donc pour les plus proches de nos valeurs ou… pour les moins éloignés
en situation de l’emporter sur les plus mauvais. C’est évidemment la ligne de
cohérence de l’Institut du Pays Libre qui n’est affilié (et encore moins
inféodé) à quelque parti ou sous-parti que ce soit et qui n’est mû que par la
recherche du bien commun français, c’est-à-dire dans la fidélité aux valeurs
morales fondatrices des civilisations.
L’indépendance de la magistrature, c’est
vraiment une plaisanterie !
Nous
traiterons de cette question dans le prochain numéro de Reconquête (avril) qui
portera sur « l’ultra-gauche et ses contaminations de la
droite ». L’indépendance de la magistrature, c’est plus que jamais de la
plaisanterie, car à la boursouflure du mot correspond l’atrophie de la réalité.
En effet la question n’est pas seulement celle de l’indépendance (est-elle
possible et même souhaitable ?) par rapport au pouvoir politique mais
surtout par rapport aux appareils syndicaux, aux connivences maçonniques et
autres. Nous avons beaucoup de choses à raconter sur cela.