- La première remarque qui s’impose après la rencontre de
ce jour au Vatican, c’est que si François Hollande n’a pas menti au Pape en
invoquant une laïcité respectueuse et protectrice de la liberté religieuse, il
devrait immédiatement faire procéder à la dissolution des « Femen »,
cette milice raciste et terroriste anti-chrétienne.
D’autant
plus qu’il est accompagné à Rome du ministre Manuel Valls qui a fait dissoudre
des associations dont certaines n’étaient, semble-t-il, pas plus violentes que
celle des Femen.
Aussi
attendons-nous cette mesure que nous réclamons depuis des mois avec tous les
catholiques et tous les Français qui refusent la barbarie.
-
La deuxième, c’est qu’à écouter les journalistes accrédités, s’il est vrai que
les deux hommes ont abordé en une demi-heure tous les sujets que l’on nous dit,
des grandes crises et conflits du monde aux questions de l’écologie et surtout
de l’écologie humaine, c’est-à-dire du respect et de la défense de la vie
innocente, ils n’ont guère pu consacrer, compte tenu d’une conversation avec
traducteur, qu’un temps très bref par question.
On
ne peut encore que constater la goujaterie qui est dans la nature de François
Hollande, puisqu’il se permet d’annoncer, fier comme Artaban, qu’il a convié le
pape à recevoir la Coalition Nationale Syrienne alors qu’elle n’est qu’une des
fractions antagonistes du conflit. Gageons que le pape François ne se souciera
pas de satisfaire une invite relevant de l‘ingérence.
Mais
si les négociations sous l’égide de l’ONU échouaient, peut-être alors, pourquoi
pas, la solution résiderait dans des négociations au Vatican. Ce qui alors
constituerait assez plaisamment un retour aux âges d’or de la Chrétienté où le
pape était aussi l’arbitre des conflits temporels.
Monsieur
Hollande a-t-il bien réfléchi à la possible logique de son exhortation ?
Cependant,
madame Valérie Trierweiler, quoique ne l’accompagnant pas comme lors de
précédents voyages, lui dame médiatiquement le pion par l’annonce de son voyage
au pays des gourous.
Le
seul côté positif de la rencontre romaine, c’est qu’à ce que l’on nous en a
montré, le pape François n’a guère prodigué une joviale affection pour le
président de la République Française, maître d’œuvre d’un effroyable programme
politique de destruction de la famille, de déni du genre humain, d’amplification
du permis de tuer les enfants à naître et bientôt, si l’on n’y résiste,
d’abréger des vies par ce que le mensonge sémantique désigne sous le terme
« d’euthanasie ».
On
ose enfin espérer que dans le secret de sa bibliothèque du Vatican, le pape
François aura su dire au président Hollande qu’il y a une meilleure laïcité que
celle de la culture de mort.