vendredi 24 janvier 2014

François chez François : attendons voir…

Rentré hier au soir chez moi, la grande nouvelle sur les chaînes, c’est que Nicolas Hulot, le grand météorologue, accompagnera ce jour François (celui de l’Élysée, de la rue du cirque et de la Lanterne) dans sa visite au Vatican : pour parler réchauffement climatique.

 Tel serait en effet, nous dit-on, une des questions principales que François Hollande aurait dans toute la subtilité de son génie diplomatique (ou dans tout le génie de sa subtilité…) envisagé d’aborder avec le pape : un sujet qui ne fâcherait pas. Peut-être à l’issue de l’entrevue y aura-t-il entre la République française et le Vatican la signature d’un accord équilibré aux termes duquel les deux États s’engageraient à moins polluer l’atmosphère ?

Par exemple, d’une manière hautement symbolique et exemplaire, faute de pouvoir diminuer des rejets industriels polluants, François (le pape) s’engagerait à ce que désormais, lors de l’élection de ses successeurs par les conclaves (qui ne sont pas des autoclaves), on ne ferait plus rien brûler à l’issue des scrutins pour produire les fumées annonciatrices, les noires ou la blanche. On se contenterait donc de hisser un drapeau noir ou blanc.

On saura tout à l’heure si le gars Hulot aura obtenu un pareil accord si on le voit en photo entre les deux François également souriants. Cela rentrerait dans l’histoire sous la mention du célèbre « coup des pères François ».

En attendant, ce matin, vers 6 h 30, sur la radio de messieurs Val et Cohen, j’ai entendu tout ce que le cerveau malade d’une sorte de femen radiophonique hystérique pouvait déverser d’insanités scatologiques anti-catholiques à la gloire, contre le pape, « le grand Schtroumpf des cathos », des délices de l’avortement plusieurs fois recommencé et de la masturbation en public.

Ça, c’est du France-Inter !

Adieu l’humour, adieu la finesse, adieu la verdeur, adieu même la gauloiserie ! Tout simplement du dégueulis de pauvre tricoteuse droguée pour le plus grand plaisir des sans-culottes qui tiennent cette radio portant hélas le nom de notre pays, la France.

Nous saurons bien vite comment le pape François aura accueilli et parlé à notre bien pitoyable François. À ce soir !