Rentré hier au soir chez moi, la grande nouvelle sur les
chaînes, c’est que Nicolas Hulot, le grand météorologue, accompagnera ce jour
François (celui de l’Élysée, de la rue du cirque et de la Lanterne) dans sa visite
au Vatican : pour parler réchauffement climatique.
Tel serait en effet, nous dit-on, une des questions
principales que François Hollande aurait dans toute la subtilité de son génie
diplomatique (ou dans tout le génie de sa subtilité…) envisagé d’aborder avec
le pape : un sujet qui ne fâcherait pas. Peut-être à l’issue de l’entrevue
y aura-t-il entre la République française et le Vatican la signature d’un
accord équilibré aux termes duquel les deux États s’engageraient à moins
polluer l’atmosphère ?
Par exemple, d’une manière hautement symbolique et
exemplaire, faute de pouvoir diminuer des rejets industriels polluants,
François (le pape) s’engagerait à ce que désormais, lors de l’élection de ses
successeurs par les conclaves (qui ne sont pas des autoclaves), on ne ferait
plus rien brûler à l’issue des scrutins pour produire les fumées
annonciatrices, les noires ou la blanche. On se contenterait donc de hisser un
drapeau noir ou blanc.
On saura tout à l’heure si le gars Hulot aura obtenu un
pareil accord si on le voit en photo entre les deux François également
souriants. Cela rentrerait dans l’histoire sous la mention du célèbre
« coup des pères François ».
En attendant, ce matin, vers 6 h 30, sur la radio de
messieurs Val et Cohen, j’ai entendu tout ce que le cerveau malade d’une sorte
de femen radiophonique hystérique pouvait déverser d’insanités scatologiques
anti-catholiques à la gloire, contre le pape, « le grand Schtroumpf des
cathos », des délices de l’avortement plusieurs fois recommencé et de la
masturbation en public.
Ça, c’est du France-Inter !
Adieu l’humour, adieu la finesse, adieu la verdeur, adieu
même la gauloiserie ! Tout simplement du dégueulis de pauvre tricoteuse
droguée pour le plus grand plaisir des sans-culottes qui tiennent cette radio
portant hélas le nom de notre pays, la France.
Nous saurons bien vite comment le pape François aura
accueilli et parlé à notre bien pitoyable François. À ce soir !