Il suffit qu’on leur fasse miroiter un peu moins de charges
sur les salaires (aux dépend des allocations familiales !), une promesse
d’un peu moins d’impôts et surtout que le Président discoureur et coureur
noctambule les assure de sa « social-démocratilité » pour que les
gogos d’une bourgeoisie à intelligence d’autruche s’avisent aussitôt de se
rassurer puisque leur petite vie personnelle et leur petit confort ne serait
finalement pas si en danger que ça.
Mais comment expliquer à ces troupeaux de dindons de la
farce électorale social-démocrate que, cependant, ce gouvernement mène
radicalement la plus perverse et la plus nihiliste révolution de déracinement
de la personne humaine. Ainsi, mesdames Belkacem et Taubira, messieurs Peillon
et Valls, sont des idéologues forcenés de ce qu’ils appellent
l’« émancipation », c’est-à-dire d’une volonté effrayante, non
seulement de faire du passé table rase par leur reconstruction de l’histoire,
leur mise à bas de la culture française mais surtout d’éradiquer les réalités
du genre humain, de la différenciation sexuelle, de la famille.
Il faut être aveugle ou abruti pour ne pas voir,
qu’admirateurs de Robespierre, comme Peillon et son modèle Jaurès (1) ; qu’aussi
révolutionnaires, sinon plus, sur l’homme, que Lénine, Trotski ou Mao, qu’aussi
avides de faire un homme nouveau comme Pol-Pot, l’exterminateur du Cambodge, ce
sont de dangereux frénétiques.
(1) comme je le
prouve dans mon livre « Jaurès, le mythe et la réalité »