mercredi 30 octobre 2013

Persécution des chrétiens sous domination islamique : les mensonges du Quai d’Orsay.

Dans un entretien publié dans Famille Chrétienne, Roland Dubertrand, le conseiller aux affaires religieuses du Ministère des Affaires Étrangères, répond que l’on ne saurait  parler de persécution à propos du sort des chrétiens d’Orient.

Il s’en tient à l’observation de « violations préoccupantes des droits de l’homme ». Selon lui en effet, « pour qu’il y ait persécution, il faut une politique délibérée et systématique d’un État ou d’un groupe constitué visant à agresser une communauté religieuse tout entière ».

Cette définition est acceptable. Mais alors, l’évidence grave s’impose de ce que le conseiller aux affaires religieuses Dubertrand n’a pas entendu parler des « groupes constitués » pour éradiquer le christianisme par toutes les formes d’assassinats et de massacres que sont les talibans d’Afghanistan et du Pakistan ou la secte Boko-Aram au Nigeria et tous ceux qui fonctionnent de par le monde selon leur « modèle » génocideur.

Il n’a donc peut-être pas entendu parler d’Al-Qaïda ?

Pour ce qui est des États, le conseiller Roland Dubertrand semble ne rien savoir du sort fait aux nombreux chrétiens immigrés en Arabie Saoudite si on leur saisit ne serait-ce qu’une Bible. Il ne sait donc rien des nombreux États islamiques où l’application de la « dhimmitude » selon la lettre ou l’esprit de la charia n’entraîne pas seulement « des violations préoccupantes des droits de l’homme » mais une constante violation et répression de la liberté religieuse.

Lorsque, selon la politique de la plupart de ces États, le musulman converti au christianisme est soit condamné à la peine de mort soit à de mortelles années de prison, cela ne relève-t-il pas d’une explicite persécution institutionnelle ?

Et dans les plus de quarante États d’Afrique ou d’Asie, du Nigeria du nord à la Malaisie, comment qualifier le sort fait aux chrétiens qui, au mieux, survivent dans un déni des droits fondamentaux de la personne humaine et très souvent dans une terreur de fait plus ou moins conjointement exercée par les États et par les « organisations » islamistes ?

La vérité, hélas, est qu’il existe dans tous les États de l’Organisation Islamique des formes variables de persécution, soit étatiques, soit du fait des « groupes » allant de toutes les formes de relégation et de vexation à la terreur. La prudence diplomatique ne requiert pas de nier la réalité.


Chrétienté-Solidarité-Persécutions constate avec tristesse l’indifférence et la lâcheté de fait de la politique étrangère française aussi bien pour les chrétiens en islam que pour les persécutés du communisme en Extrême-Orient.