Cela,
c’est ce que l’on exprime même de plus en plus au sein du parti socialiste où
certains prophétisent, si Hollande
s’entête à rester à l’Élysée, l’inéluctabilité non pas de leur chère
« lutte finale » mais d’un chaos terminal mortel pour leur parti.
Que
disparaisse le parti socialiste ne
serait certes pas pour nous affliger mais c’est le peu qui reste de la France
génocidée qui va encore s’amenuiser si cet halluciné persiste à jouer le rôle
d’un chef d’État.
L’évidence,
c’est que le désarroi gagne de plus en plus le Président de la République et
qu’il ne le compense que par cette auto-exaltation que manifeste son inquiétant
regard cocaïné et un débit verbal haché, comme robotisé.
À
gauche, au sens le plus large, on voudrait toujours concilier la désagrégation
de la société naturelle selon une constante idéologique, dont les deux pôles
sont l’individualisme et le collectivisme, avec une certaine réussite économique.
Las ! Ça ne marche pas. Ça ne marche pas parce qu’il est finalement plus
facile d’imposer à une nation déjà bien anémiée une nouvelle étape dans la
désagrégation du mariage que de rétablir l’équilibre financier de la Sécurité
Sociale.
Pour
cela en effet il faudrait notamment consentir à en finir avec la Couverture
Médicale Universelle (CMU) qui est la plus grosse des pompes aspirantes
immigrationnistes.
Mais
tout le drame politique, c’est que si la gauche n’est somme toute efficace que
dans l’accomplissement des lois de désagrégation désormais appelées
« sociétales », les forces de droite, ou plutôt de
« non-gauche » ne s’empresseront pas de les abroger.
Pourtant,
tout se tient. Aucune reconstruction politique ne sera durable sans volonté de
reconstruction sociale en profondeur. Ce sera bien sûr un critère essentiel de
jugement pour nos choix électoraux.
Un
dernier mot encore pour aujourd’hui. Observer comme, avec d’autres, nous le
faisons depuis fort longtemps la perniciosité des pompes aspirantes immigrationnistes,
c’est bien.
Cela n’est sans doute pas suffisant dans l’analyse. Aussi
faut-il aujourd’hui parler des machineries d’expulsion. Qui paye, en effet, à
hauteur de ce qu’ils ne gagnent pas en une vie, les « passages » des
immigrés qui déferlent sur nos rivages, au risque des noyades que l’on
sait ? On ne peut évidemment être insensible au sort de ces malheureux.
Mais cela n’interdit pas, bien au contraire, de poser et de reposer autant
qu’il le faudra les questions de qui les pousse à immigrer pour la plupart si
loin de chez eux plutôt que vers des pays d’islam bien plus proches pour
beaucoup : Arabie Saoudite et autres pays riches de la péninsule pour les
immigrés de l’Afrique de l’est, Turquie pour les Syriens…
Nous
en parlerons ce mercredi sur Radio-Courtoisie (notre émission de 18 h à 21 h).
J’animerai
pour l’AGRIF le mois qui vient plusieurs réunions en province :
À
Toulon, le vendredi 15 novembre.
À
Toulouse, le samedi 23 novembre
À
Lyon, le vendredi 29 novembre
À Rennes, le samedi 7 décembre
Thème général : « Les
ravages du nihilisme laïciste et avancée de l’islam : contre cela les
combats de l’AGRIF ».