On ne peut que se
réjouir du fait suivant : on apprend que disposant déjà d’une grande
expérience familiale dans la transhumance migratoire à des fins de bonne
exploitation des systèmes d’aide des pays visités, Léonarda bénéficierait tout
de même encore en France du soutien actif de l’une de ses deux sœurs, fort bien
implantée après quelques phases conflictuelles avec leur père et aussi avec une
sœur aînée installée dans la Meuse.
Cette dernière,
qui est à la tête d’une prospère communauté kosovarde de trois générations,
experte dans l’obtention des aides en tous genres fournies par les généreuses
lois françaises et européennes, ne veut pas l’accueillir compte tenu de sa forte
tendance à vouloir, comme elle l’a dit, « faire la loi ».
En revanche,
Léonarda avec son autre sœur bénéficie d’un grand élan de solidarité du lobby
romo-kossovar déjà très heureusement agissant dans notre pays, quoique encore
pas à la veille d’être comparable à celui du Qatar (« Fly Emirates »,
c’est le maillot de ces « fachos » du PSG !).
Avec les relais
italiens et allemands établis au long des années de pérégrination-prospection,
Léonarda chez qui la juvénile ambition n’attend pas le nombre des années,
serait, selon nos sûres sources balkaniques, en passe de lancer une belle
entreprise d’import-export fondée sur la solidarité humanitaire (un premier
« tee-shirt » à son image devrait bientôt être mis en vente). Les
rapports financiers, selon de très sérieuses études de marketing, en seraient
très juteux. Ils seraient vendus à un prix à peine légèrement supérieur à celui
du PSG (120 euros !) que s’arrachent les masses de supporteurs populaires,
pas si désargentées que l’on pourrait croire.
La
« Fidel », cette organisation lycéenne socialiste (Fidel...
Castro ?), composée de force petits bobos et bien subventionnée, pourrait, sur les conseils discrets de Cambadelis et Moscovici, en commander des
milliers. Mais certains disent qu’on pourrait craindre que le tee-shirt
Léonarda n’élimine peu à peu ceux à l’effigie de Che Guevara sur la mémoire
duquel s’acharne désormais tout un courant marxiste révisionniste exhumant les
anecdotes révélatrices de son pitoyable racisme (voir ses aventures en
Afrique), de sa cruauté, sans parler de son légendaire manque d’hygiène.
Mais déjà, nous
dit-on, l’emblématique Léonarda fourmille de projets tels que la mise sur le
marché de produits authentiquement brevetés « Rom du Kosovo ». Mieux
que le rhum de la Jamaïque ! Ce serait par exemple des sachets de
romarin-Rom que fournit en abondance la campagne kosovarde. Mais surtout,
l’exploitation de la marque « Léonarda Vinci » ( !), fondée sur
l’évidente ressemblance frappante de notre grande héroïne médiatique avec la
Joconde, devrait faire un tabac.
Léonarda qui,
pour son âge, est ma foi assez polyglotte et aimait dire en français : « C’est
moi qui ferai la loi », aurait aussi appris quelques bribes de latin
et s’entrainerait à répéter comme Jules César : « Veni, vidi,
vinci ». Là se découvre le secret de la jeune rom du Kosovo. Elle
voudrait être un jour une impératrice de Rome et s’écrier comme Frédéric
Mistral : « Réveille-toi race latine ! » (en
provençal : « Abourote raço latino ! »). N’est-ce
pas là vraiment mieux qu’un beau roman ?