Les
lecteurs de ce blog, comme ceux de Reconquête, savent que, quelquefois, devant
certaines tristesses ou palinodies du temps présent, nous préférons ironiser
que nous lamenter. Selon le vieil adage : « Mieux vaut quelquefois
en rire qu’en pleurer ! »
C’est
le cas dans notre commentaire de ce matin. Mais je réalise que cette journée du
15 octobre est celle de l’anniversaire de l‘assassinat, perpétré en 1793, par
hélas le tribunal révolutionnaire de l’État français, de l’héroïque reine
Marie-Antoinette.
Ce
crime vint après un long, un atroce calvaire certes de mauvais traitements
mais, bien plus, de tortures consistant dans les plus immondes accusations, les
pires calomnies qu’une mère puisse subir, proférées par un tribunal de
criminels non distinct du gouvernement jacobin de même acabit, celui d’un
régime perfectionnant le déni d’humanité, et donc le crime d’humanité, comme
fondement de son totalitarisme, annonciateur et modèle de ceux des Jeunes-Turcs,
des communistes et des nazis.
Marie-Antoinette
fut non seulement héroïque dans l’épreuve mais témoigna par le pardon à ses
bourreaux, et son amour pour la France, d’une sainteté telle que l’on peut se
demander s’il n’est pas aussi légitime de la prier que de prier pour elle.
Et
nous pensons aussi que, tant qu’un gouvernement français n’aura pas fait
repentance pour les crimes contre l’humanité de son régime fondateur, il
demeurera comme une malédiction originelle pesant sur notre République.