mercredi 16 octobre 2013

Le « lard contemporain »…


J’écrivais naguère sur ce que l’on appelle « art contemporain » que, devant la bizarrerie de ses « vistemboires » et autres « ergulatrons » (il faut bien donner des noms à ces « choses »), on ne peut demander, selon l’expression populaire, si c’est « du lard ou du cochon ».

À vrai dire, on a pu y constater une nette évolution non pas vers le « cochon » compris au sens de « cochonnaille », ce qui déplairait à l’islam, mais bien plutôt au sens très clair de « cochonnerie » ; ce qui est beaucoup plus conforme au politiquement correct de la bobocratie dominante et subventionnée.

Mais voilà que dans les délires de cet « art financier », selon l’exacte expression de notre chère Aude de Kerros,  un certain Wim Delvoye, désigné comme étant un « artiste belge », vient de créer une œuvre grandiose, géniale, à couper le souffle, ramenant tous les prédécesseurs du vieil art de jadis, de Praxitèle à Rodin, au rang de demeurés de l’imagination.

L’artiste belge Delvoye a en effet produit en 2010, je le découvre aujourd’hui dans le Figaro, un Himalaya artistique que constitue un … troupeau de cochons tatoués.

Précisons ici tout de suite que l’article du journal qui accompagne la photo porcine, est tout de même sur le fond plutôt critique sur le phénomène de « l’art » en question dont le nihilisme radical qui le sous-tend ouvre un gouffre béant de snobisme dans lequel les dindons du capitalisme financier les plus dindonneux engouffrent en effet des sommes astronomiques, en définitive comme quelque chose de plus subtil que de faire brûler dans leur cheminée des billets de cinq cents euros, yens et dollars pour se chauffer à la vanité de leur fortune que ces indélébiles tarés n’imaginent pas de mieux dépenser.

La manière de tatouage des pauvres cochons de l’artiste belge consiste simplement en la reproduction sublime de l’inscription de son nom : Wim Delvoye.

J’en ai montré ce matin la photo à mon ami Juan, le grand charcutier des halles de Toulouse où l’on peut trouver la plus belle gamme des jambons espagnols, depuis les simples « serrano » jusqu’aux plus fantastiques « pata negra » estampillés « iberico » et notamment, bien sûr, celui de « Jabugo » que je conseille généralement de déguster avec un vin sec de Jerez.

Juan, l’œil facétieux, m’a simplement dit : « Ces cochons tatoués ont des gueules tristes de bêtes non nourries avec des glands et des noix et dont on ne saurait tirer d’honnêtes jambons. Mais les « glands », ce sont les snobinards qui font semblant d’avoir du goût pour les cochonneries de Delvoye ». Salvador Dali les avait bien nommés : « les cocus du vieil art « moderne » !