J’écrivais naguère sur ce que l’on appelle « art contemporain » que, devant la bizarrerie de ses « vistemboires » et autres « ergulatrons » (il faut bien donner des noms à ces « choses »), on ne peut demander, selon l’expression populaire, si c’est « du lard ou du cochon ».
À
vrai dire, on a pu y constater une nette évolution non pas vers le
« cochon » compris au sens de « cochonnaille », ce qui
déplairait à l’islam, mais bien plutôt au sens très clair de
« cochonnerie » ; ce qui est beaucoup plus conforme au
politiquement correct de la bobocratie dominante et subventionnée.
Mais
voilà que dans les délires de cet « art financier », selon l’exacte
expression de notre chère Aude de Kerros,
un certain Wim Delvoye, désigné comme étant un « artiste
belge », vient de créer une œuvre grandiose, géniale, à couper le souffle,
ramenant tous les prédécesseurs du vieil art de jadis, de Praxitèle à Rodin, au
rang de demeurés de l’imagination.
L’artiste
belge Delvoye a en effet produit en 2010, je le découvre aujourd’hui dans le
Figaro, un Himalaya artistique que constitue un … troupeau de cochons tatoués.
Précisons
ici tout de suite que l’article du journal qui accompagne la photo porcine, est
tout de même sur le fond plutôt critique sur le phénomène de
« l’art » en question dont le nihilisme radical qui le sous-tend
ouvre un gouffre béant de snobisme dans lequel les dindons du capitalisme
financier les plus dindonneux engouffrent en effet des sommes astronomiques, en
définitive comme quelque chose de plus subtil que de faire brûler dans leur
cheminée des billets de cinq cents euros, yens et dollars pour se chauffer à la
vanité de leur fortune que ces indélébiles tarés n’imaginent pas de mieux
dépenser.
La
manière de tatouage des pauvres cochons de l’artiste belge consiste simplement
en la reproduction sublime de l’inscription de son nom : Wim Delvoye.
J’en
ai montré ce matin la photo à mon ami Juan, le grand charcutier des halles de
Toulouse où l’on peut trouver la plus belle gamme des jambons espagnols, depuis
les simples « serrano » jusqu’aux plus fantastiques « pata
negra » estampillés « iberico » et notamment, bien sûr, celui de
« Jabugo » que je conseille généralement de déguster avec un vin sec
de Jerez.
Juan,
l’œil facétieux, m’a simplement dit : « Ces cochons tatoués ont
des gueules tristes de bêtes non nourries avec des glands et des noix et dont
on ne saurait tirer d’honnêtes jambons. Mais les « glands », ce sont
les snobinards qui font semblant d’avoir du goût pour les cochonneries de
Delvoye ». Salvador Dali les avait bien nommés : « les
cocus du vieil art « moderne » !