vendredi 5 juillet 2013

Pour Hollande comme pour Blair : « Tu parles trop, du soir au matin, toujours les mêmes mots, les mêmes refrains…Bla-bla, c’est ton défaut… ».

Je n’ai jamais été un « fan » de Johnny Hallyday mais voici qu’en considérant  quelques récents propos de Tony Blair et de François Hollande sur l’islam surgissent, enfouis depuis longtemps dans quelque alvéole de mon cerveau, ces extraits d’une de ses chansons. Ils s’appliquent parfaitement à presque toute la succession de nos hommes politiques (et même religieux) parlant de l’islam.
On pourrait sans difficultés remonter au défunt Raymond Barre qui annonçait, il y a quelques décennies « la compatibilité de la République et de la mosquée » (sic). Je lui avait rétorqué qu’il n ‘y avait aucune difficulté à cela pour peu que la République devienne islamique.
Mardi, dans le Figaro, l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, dans un de ses papiers aussi stupides que grassement payés, se livrait à une énumération, très loin d’être complète, des conflits agitant les pays islamiques. Après quoi il formulait la très géniale remarque suivante : « Il n’y a pas de problème avec l’islam. Ceux qui l’ont étudié savent qu’il est pacifique ».
On peut en conclure sans hésitation que celui qui dirigea le gouvernement de S.R.M. a très certainement beaucoup lu et médité le coran et aussi les hadiths de la vie du prophète, qui sont des livres d’une exquise douceur d’où toute exemplarité de violence est bannie.

François Hollande, pour sa part, grâce à la grande culture civilisationnelle qu’on lui connaît, a émis, à Tunis, avec la gravité qui sied aux grands penseurs de la République, cette formidable considération selon laquelle « l’islam est compatible avec la démocratie ». Seuls des esprits chagrins et polémiques pourraient s’aviser de lui répondre que c’est en effet très vrai pour peu que la démocratie soit pleinement islamique, à l’image du glorieux modèle politique établi à Médine par le prophète Mahomet (« que la bénédiction de Dieu soit sur lui »).
Sans nul doute, la démocratie française fonctionnera de mieux en mieux au fur et à mesure que le peuple français se convertira à l’islam. À cette fin, notre presque calife François a accompli une étape essentielle en portant un coup décisif à l’institution désuète du mariage civil d’origine chrétienne sans que cela n’émeuve la majorité des évêques catholiques partageant l’opinion émise dans « La Croix » selon laquelle « l’islam est une belle voie d’accès à Dieu ».

Et c’est ainsi qu’Allah est grand!