Je n’ai jamais été un « fan » de Johnny Hallyday
mais voici qu’en considérant quelques
récents propos de Tony Blair et de François Hollande sur l’islam surgissent,
enfouis depuis longtemps dans quelque alvéole de mon cerveau, ces extraits
d’une de ses chansons. Ils s’appliquent parfaitement à presque toute la
succession de nos hommes politiques (et même religieux) parlant de l’islam.
On pourrait sans difficultés
remonter au défunt Raymond Barre qui annonçait, il y a quelques décennies
« la compatibilité de la République et de la mosquée » (sic). Je lui
avait rétorqué qu’il n ‘y avait aucune difficulté à cela pour peu que la
République devienne islamique.
Mardi, dans le Figaro, l’ancien
premier ministre britannique Tony Blair, dans un de ses papiers aussi stupides
que grassement payés, se livrait à une énumération, très loin d’être complète,
des conflits agitant les pays islamiques. Après quoi il formulait la très
géniale remarque suivante : « Il n’y a pas de problème avec
l’islam. Ceux qui l’ont étudié savent qu’il est pacifique ».
On peut en conclure sans
hésitation que celui qui dirigea le gouvernement de S.R.M. a très certainement
beaucoup lu et médité le coran et aussi les hadiths de la vie du prophète, qui
sont des livres d’une exquise douceur d’où toute exemplarité de violence est
bannie.
François Hollande, pour sa part, grâce à la grande culture
civilisationnelle qu’on lui connaît, a émis, à Tunis, avec la gravité qui sied
aux grands penseurs de la République, cette formidable considération selon
laquelle « l’islam est compatible avec la démocratie ». Seuls des
esprits chagrins et polémiques pourraient s’aviser de lui répondre que c’est en
effet très vrai pour peu que la démocratie soit pleinement islamique, à l’image
du glorieux modèle politique établi à Médine par le prophète Mahomet
(« que la bénédiction de Dieu soit sur lui »).
Sans nul doute, la démocratie française fonctionnera de
mieux en mieux au fur et à mesure que le peuple français se convertira à
l’islam. À cette fin, notre presque calife François a accompli une étape
essentielle en portant un coup décisif à l’institution désuète du mariage civil
d’origine chrétienne sans que cela n’émeuve la majorité des évêques catholiques
partageant l’opinion émise dans « La Croix » selon laquelle
« l’islam est une belle voie d’accès à Dieu ».
Et c’est ainsi qu’Allah est
grand!