Bernard
Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique :
Le pape François a fort heureusement effectué la
canonisation décidée par Benoît XVI de 800 martyrs chrétiens torturés puis
décapités en 1480 à Otrante, en Italie, par les conquérants musulmans ottomans.
Par souci, peut-on lire, de ne froisser ni les musulmans
ni les Turcs, le pape n’a prononcé ni le mot « islam » ni le mot
« musulman ». N’eut-ce pas été pourtant là une occasion certes avec
toutes les précautions de langage diplomatiquement et prudentiellement
requises, avec bien sûr l’affirmation du respect des musulmans, de convier les
hautes autorités de l’islam, qu’elles soient sunnites ou chiites, arabes,
turques, perses ou extrême-orientales, à communier avec les catholiques dans
une commune repentance de tous les crimes et massacres perpétrés par les uns et
les autres au long de l’histoire ? Quoique ce qui a été tout de même
quasiment la règle chez les musulmans n’ait été que regrettable exception chez
les chrétiens…
Mais
cela, qu’il nous appartient de rappeler pour la vérité, on comprend qu’un pape
ne puisse le faire par souci d’épargner aux populations chrétiennes des pays
sous domination islamique des représailles perpétrées par les populaces
mahométanes excitées par leurs imans et leurs dirigeants politiques.
Ces
derniers considérent en effet tout propos, tout rappel historique, toute
esquisse de critique comme des injures « islamophobes » insupportables.
Le bilan des massacres et des génocides perpétrés durant quatorze siècles pour
l’extension du règne de l‘islam atteint pourtant des chiffres étourdissants. Ce
sont ceux des dizaines de millions de victimes des populations exterminées dans
les conquêtes de l‘Afrique du Nord, de l’Asie centrale et de l’Inde, et
jusqu’aux plus récentes exterminations au cours des deux derniers siècles des
Arméniens et autres chrétiens par les régimes du Sultan et des Jeunes-Turcs.
Certes
selon les livres « sacrés » de son prophète, le Coran et les Hadiths,
la miséricorde d’Allah ne saurait jamais s’appliquer dans l’au-delà pour les
infidèles. Mais parmi les autorités islamiques, qui savent prendre à l’occasion
le langage des droits de l’homme, de la tolérance, de la modernité, n’y en
aurait-il pas au moins quelques-uns pour donner quelques signes de début de
commencement de regret pour les immenses crimes perpétrés au nom de
l’islam ?
Ceci
n’aiderait-il pas à faire mieux comprendre le bien-fondé du dialogue inter-religieux
et de la crédibilité du concept d’islam humaniste ?