Bernard
Antony, président de l’AGRIF, communique :
Comme on pouvait s’y attendre, le Sénat entérine le vote
de la chambre des députés en faveur de la loi de dénaturation du mariage, non
sans le secours à la gauche d’un certain nombre de sénateurs dits de droite.
Une
fois de plus la franc-maçonnerie aura assuré la cohésion de la gauche par
ailleurs divisée et elle aura comme à l’ordinaire débilité la dite droite.
Cette
loi a été imposée par le très puissant et très riche lobby de la minorité
LGBT-OGM, agent actif de l’individualisme nihiliste révolutionnaire. Son
activisme de groupe de pression politique a culminé en une guerre psychologique
utilisant tous les moyens possibles de désinformation dans un constant
bombardement médiatique.
Il
a notamment encore utilisé à plein la technique d’intimidation et de sidération
de la dialectique grossière mais éprouvée de l’antiracisme. Tout le réseau de
propagande LGBT-OGM s’est employé simplistement mais efficacement à opposer le
camp du bien de la bonne et obligatoire homophilie et le camp du mal de la
non-homophilie désignée comme celui de la barbarie homophobe.
Les
dirigeants de la réaction de masse contre la loi sont quasi unanimement tombés
dans ce panneau. En ne cessant de se disculper de l’accusation, ils se
mettaient ainsi en permanence en position de complexés sur la défense. Malgré
les moyens d’expression qu’ils avaient, aucun d’entre eux et surtout pas la surnommée
Frigide Barjot, n’aura pris le temps de comprendre, de démonter et de dénoncer
les grosses ficelles terrorisantes de la pieuvre LGBT-OGM.
En
ne cessant de se proclamer « la fille à pédés » (sic !), en ne
cessant de faire acclamer des histrions homosexuels, Frigide vraiment Barjot ne
voyait pas qu’elle n’en ferait jamais assez ! Qu’elle ne faisait
qu’apporter de l’eau au moulin LGBT. Qu’il était totalement absurde et
contre-productif de ne cesser d’exalter avec Bongibault le modèle homosexuel.
Comme
s’il n’avait pas suffi de dire une fois pour toutes que le combat pour le
mariage naturel n’était pas celui de la
haine contre les homosexuels !
Et
donc de ne pas déplacer le combat sur le terrain dialectique choisi par la
subversion LGBT-OGM. Moyennant quoi, Frigide Barjot et son soviet de bien
gentils naïfs, quels que soient leurs titres prestigieux auprès des bonnes
masses chrétiennes, auront accompli un grand travail de promotion de
l’homosexualité que n’auraient pas imaginé ses prosélytes idéologiques. Le
lobby a donc remporté une double victoire : celle de la loi et celle de la
promotion panhomosexuelle.
On
ne saurait non plus oublier pour autant que c’est l’élection de François
Hollande qui a entraîné le vote de cette loi, qui n’eut pas été si vite et si
facilement imposée avec une majorité de députés dits de droite. On ne saurait
pas davantage oublier que si l’épiscopat français s’était jadis mobilisé contre
la loi Chirac-Veil légalisant le meurtre
d’enfants à naître, jamais l’actuelle loi de panhomocratie ne serait
passée.
Aussi
le combat contre la culture de mort, les combats pour la vie ne doivent-ils pas
cesser mais se développer à partir d’une analyse sans complaisance des échecs.
Ils
devront être menés avec la claire volonté de les placer non pas certes dans une
perspective de politiciennerie mais dans une claire priorité de combat
politique, bien sûr éclairé par la morale véritable qui ne saurait se réduire à
la vigilance fiscale.