C’est
à en pleurer !
Gérard
Bapt, député socialiste de la Haute-Garonne, a beau jeu, ce mardi 2 avril à 13
h sur France-Inter, de dénoncer, avec raison, la présence de madame Tellenne
alias Frigide Barjot au congrès de l’organisation en France des Frères
Musulmans, l’UOIF.
Nés
en Égypte, les Frères Musulmans constituent l’une des principales organisations
internationales de l‘islamisme conquérant.
Ils
entendent imposer partout comme en Égypte, au Soudan, en Libye et demain en
Syrie, la soumission de la société à la charia et, pour les chrétiens, les
régimes de discrimination et de persécution de la dhimmitude.
De
toutes parts je reçois l’expression de la consternation de mes amis des
communautés chrétiennes d’Orient et aussi des défenseurs d’une saine conception
de la laïcité.
Après être tombée dans le panneau dialectique de la
hantise de l’homophilie nécessaire contre
« l’homophobie », voici que Frigide Barjot tombe tout aussi
étourdiment dans celui de « l’islamophilie ».
Ce serait accablant d’indigence intellectuelle si ce
n’était accepté et relayé par ceux qui la financent et la conseillent,
politiques ou religieux, commettant en l’occurrence une énorme faute de
légèreté idéologique.
Au
final des courses, Frigide Barjot et les irresponsables qui la cautionnent
n’auront-ils pas ainsi accompli un grand travail de banalisation de
l’homosexualité et de légitimation de l’islam ?
Jusqu’à
l’explication finale où, demain, les Frères Musulmans règleront, comme prévu
par la charia, le sort des homos si chers à Frigide Barjot.
Je
suis donc aujourd’hui amené à déclarer ceci : les autres feront ce qu’ils
voudront ; moi, je ne marcherai plus dans les manifs dites « pour
tous » de madame Barjot. Car si je répugne à choisir la peste contre le
choléra, je n’approuve ni la peste de la banalisation homosexuelle ni le
choléra de la pénétration islamique.
Je
n’en veux pas personnellement à Frigide Barjot. Elle n’est pas à la hauteur de
la « taqqyia », l’art islamique de la dissimulation, tactique du
double langage que l’intelligent Tariq Ramadan, (petit-fils d’Hassan el-Banna,
le fondateur des Frères), manie aujourd’hui avec un art consommé. Mais je ne
puis plus me taire lorsque, tel le joueur de flûte de Hamelin, elle entraîne
derrière elle de grandes masses de braves gens se noyer dans la mer des
utopies.
Frigide
Barjot a pu servir.
Maintenant
elle est nuisible.