Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :
Ce matin sur France-Inter, les deux débiles bouffons, qui
chaque jour en ouverture de l’émission d’informations de 8 h de Patrick Cohen
essayent de jouer les comiques, ont déversé leur vomi contre Benoît XVI.
Il
paraît désormais évident que dans nos médias toute une cohue se bouscule dans
une compétition d’obscène et méchante dérision antichrétienne où chacun, dans
le plus gluant conformisme, s’efforce de déverser le plus loin possible la
pompe à vidange qui occupe son cerveau. On ne sait de quel montant sont les
primes pour récompenser le plus bête, le plus grossier, le plus haineux.
Mais le plus triste, c’est aussi le fait que trop de
chrétiens encore restent dans une triste position de non-résistance.
Soi-disant
pour ne pas faire de la publicité au mal (comme s’il ne disposait pas de toutes
les amplifications médiatiques) l’association de l’épiscopat « Croyance et
Liberté » demeure depuis sa création dans une attitude de perfection dans
la non-réactivité.
Et
le pire, c’est que dans une sorte de mimétisme d’indolence, il est des
« fidèles » (mais fidèles à quoi ?) pour nous conseiller
vertueusement de ne surtout pas être irrespectueux de ceux qui injurient,
blasphèment, salissent, déversent leurs tombereaux de haine, scandalisent les
petits enfants.
On sait les ravages qu’ont pu faire et font toujours les
idées chrétiennes devenues folles, selon l’expression de Chesterton. Mais on ne
mesure pas encore l’ampleur de la désolation due aux attitudes chrétiennes
devenues molles.
Comme
si le pardon des offenses personnelles prôné dans l’Évangile signifiait la
non-assistance à Église et à peuple chrétien en danger.
Comme
si le Christ n’avait pas prédit le pire châtiment pour ceux qui scandalisent
les petits enfants.
Comme
s’il n’avait pas dit « Les tièdes, je les vomirai de ma bouche ».
Combien
de temps encore trop de chrétiens clercs et laïques n’opposeront-ils qu’une
lâche tiédeur aux flots d’injures, de blasphèmes et d’incitation à la haine
raciste antichrétienne ?
Si
depuis longtemps bien des responsables de l’Église de France n’avaient pas tout
toléré, tout accepté, et si souvent même dénigré ceux qui ne font pas de même,
on n’en serait peut-être pas où nous en sommes dans l’avancée d’une haine se
transformant chaque jour un peu plus en persécution.
L’AGRIF
pour sa part, à son créneau, sans tiédeur, sans mollir, poursuivra et
amplifiera le combat de résistance de l’amour chrétien pour notre patrie, pour
l‘Église, pour la chrétienté.