Bernard Antony communique :
Ça y est, voici que dans le sabbat idéologique LGBT-OGM
socialo-taubiravagé et phobiphobe, les convulsionnaires du Palais Bourbon
remettent ça contre la race dont, selon eux, en supprimant le mot on supprimera
la réalité.
J’écrivais l’an passé les lignes ci-après sur cette
divagation hollandiste :
« François Hollande supprimant la « race », oui,
c’est vraiment pire encore qu’un manieur du déconomètre, c’est tout simplement
un con.
Après que sa proposition fiscale sur le barème des
75 % ait fait justement reprendre par François Bayrou une expression de Michel
Audiard sur « le déconomètre fonctionnant à pleins tubes », François
Hollande a sans doute encore voulu prouver qu’il était vraiment un très grand
dans l’ordre de la connerie idéologique.
Il a donc prévu s’il était élu de supprimer le mot
« race » de l’article premier de la constitution. Sans doute
pense-t-il ainsi dans une sorte de confuse crédulité kabbaliste
abracadabratesque (abracadabra signifie en araméen : « il a créé
comme il a parlé ») que si l’on peut créer en prononçant un mot, on peut
décréer en le supprimant !
Ainsi, plus de mot, plus de race ! Et le tour
est joué.
L’argument socialiste en faveur de cette
éradication tient au fait qu’au nom de la race on aurait fait bien des
mauvaises actions. Mais n’en a-t-on pas fait d’aussi vilaines au nom de la
classe, de la nation, de la religion, et même au nom de la liberté et au nom de
l’égalité aussi ?
Bigre, que de mots alors à supprimer ! Mais si
plus de race, alors plus de racisme, ni d’antiracisme, et comment alors parler
de métissage (entre quoi ?) et de diversité ?
Comme si le mot de race ne recouvrait pas
simplement un déterminant parmi d’autres de la réalité humaine et justement de
l’heureuse diversité de la nature humaine ?
Alors va-t-il falloir dans la logique hollandiste
expurger aussi le mot race de la Bible et du Talmud, des œuvres de Voltaire, et
de Montesquieu, de Rousseau, de Taine et de Renan, de Marx et d’Engels, de
Ferry, de Jaurès, de Clémenceau et de Blum, de Senghor et de Mandela.
Du travail en perspective débord pour les penseurs
de gauche qui devront montrer l’exemple de la culture idéologique politiquement
correcte !
Ensuite, dans la foulée, il faudra bien sûr
expurger pour le moins cent mile penseurs et écrivains de tous pays et de
toutes races ! Car tant que demeurera le mot dans quelque livre de quelque
recoin de bibliothèque, le danger de réapparition de la réalité subsistera. Du
travail donc, pour les manieurs de ciseau de l’intelligentsia de la gauche
hollandiste.
À vrai dire, résidait là un des secrets de
Hollande, celui de la création nécessaire de cent mille postes d’épurateurs de
bibliothèques et d’un million de surveillants de la pensée correcte.
Même le président Mao, « ce phare de la pensée
universelle » selon Mr Giscard d’Estaing, n’aurait pas imaginé cela !
Mais que faire aussi pour le prochain salon de
l’agriculture où l’on exalte, entre autres, les diverses races bovines,
porcines, ovines, chevalines.
Désormais, seul sera accepté le mot déjà assez usité de
« filière » !
Et comme on ne saurait, selon l’idéologie correcte,
conserver plus longtemps la discrimination entre un pseudo « règne
humain » et les autres règnes animaux, ne faudra-t-il pas appliquer
également à l’animal « homme » ce vocable de « filière »,
peu discriminant ?
On parlera ainsi de « filière latine » ou
de « filières nordiques », voire même, aux limites de la nécessité
idéologique, de filières blanches, jaunes ou noires. Pour l’instant, avec le
camarade Hollande, la filière de la connerie se porte bien ! »
Oui, l’idéologie rend vraiment fou. Et si elle n’avait
pas hélas conduit aux grandes exterminations génocidaires ou abortives dans la
démence des idolâtries, de l’égalité ou de l’inégalité, de la nation, de
l’État, de la race, de la classe, du sexe, on pourrait se contenter d’ironiser
devant les phénomènes de la nouvelle hystérie révolutionnaire.
Mais l’embêtant en période révolutionnaire, si on
laisse faire, c’est que ce sont les fous qui enferment les sains d’esprit et
les criminels qui condamnent à mort les innocents.