Bernard
Antony, président de l’AGRIF, communique :
La plainte de l’AGRIF a été déposée le
15 janvier par son avocat, Maître Gestat de Garambé, ancien Bâtonnier du
Barreau de Toulon.
Mais, selon nos sûres informations, le
ministère de
la Défense n’a guère souhaité qu’une enquête soit réellement menée dans cette
affaire.
Certes, qu’elle se soit produite dans la
chapelle catholique d’une enceinte militaire faisait désordre. Aussi, dès le début y a-t-il eu volonté de
la minimiser et de nier la motivation évidemment antichrétienne du saccage. Le
très prudent porte-parole de la Préfecture Maritime, le jour le jour-même de la
découverte des faits , ne déclarait-il pas : « Il est trop tôt
pour déterminer la nature de cet acte malveillant car les symboles religieux ne
sont pas les seuls à avoir été visés. Des chaises ont d'ailleurs également été
renversées ». Le bel argument !
L’AGRIF attend des autorités que cette affaire ne soit pas
enterrée.