Bernard
Antony, président de l’AGRIF, président de Chrétienté-Solidarité,
communique :
J’ai
reçu ce jour à 13 heures, comme un coup au cœur, la nouvelle du retrait de sa
charge de Benoît XVI.
Peu avant le déjeuner, je venais de terminer la lecture de
la rédaction de mon premier cahier d’entretien mémoriel avec Cécile Montmirail.
Dans les dernières pages, sur le coup de midi, j’y évoquai ce grand pape que
j’ai beaucoup lu et admiré, à qui je dois de m’avoir tant conforté dans ma foi
et mon espérance par sa luminosité et sa charité.
Puisse,
après celle de Jean-Paul II, si positive sur l’essentiel, son œuvre
considérable de réanimation de l’Église Catholique être continuée par son
successeur alors qu’avec les ennemis de l’Église et des complicités intérieures
une très évidente offensive luciférienne vise à la désintégration de l’unité
humaine dans la complémentarité d’Ève et d’Adam décrite dans la Genèse, premier
livre de la Bible.
Ma
conviction intime est que nous aurons à remercier Benoît XVI d’une décision qui
n’est pas un abandon mais un choix lucide de transmission.