lundi 7 janvier 2013

Après la provocation totalitaire de Vincent Peillon, appel à la Résistance du peuple des Français libres.



Les propos du ministre de l’éducation Vincent Peillon à destination de l’enseignement encore dit « libre » feront sans doute date dans l’histoire de la séculaire constante de manipulation et de dictature du totalitarisme jacobin sur nos Républiques.

C’est en effet une absolue exigence liberticide de soumission, assortie d’une menace de nature tchékiste et gestapiste,  qu’il a formulée afin que partout les écoles, y compris et surtout « confessionnelles», participent à la lutte contre « l’homophobie ».
Ce n’est d’ailleurs pas seulement à l’enseignement chrétien que cela peut s’adresser mais aussi à l’enseignement juif qui ne saurait être indifférent aux lumineux propos  du grand rabbin Gilles Bernheim sur le pseudo-mariage « gay » et sur l’homosexualité.
Soit en raison du gauchisme de beaucoup, soit par conformisme grégaire, bien des commentateurs des médias ont commenté cela comme une opération de « recadrage » (sic !).
« Recadrage »? Mais par rapport à quelle loi ? À quel traité ? À quelle charte ? Par rapport à quelle morale?

La vérité, c’est que Peillon, Belkhacem et tous les autres du gouvernement Hollande utilisent la lutte contre « l’homophobie » pour imposer leur idéologie de la condition humaine.
La dialectique sur « l’homophobie », concept psychiatrique éminemment flou,  a été créée sur le modèle de celle de la « sovietophobie » où, dans l’URSS du siècle dernier, l’on envoyait en « rééducation » dans les hôpitaux psychiatriques (formes plus sophistiquées du Goulag) les coupables ou les suspects d’opposition idéologique au régime communiste.

Aujourd’hui, il s’agit d’imposer partout l’idéologie de décréation dite du « genre ».
Dans la plus radicale négation de la réalité immémoriale du genre humain fondée sur la complémentarité de l’homme et de la femme, c’est l’idée que, contrairement à l’insupportable Dieu de la Bible qui créa l’humanité « hommes et femmes », la grande révolution émancipatrice socialiste est celle d’une ère nouvelle où chacun pourra se définir un genre sexuel et en changer autant que de besoin.
Belle claque enfin assénée au Dieu rétrograde de la Bible et même à celui du Coran et encore à Zeus et à Junon, à Jupiter et à Vénus !

Qui ne le perçoit, il y a là l’expression d’une féroce volonté nihiliste de destruction morale et sociale, que certains initiés pourraient qualifier de philosophiquement luciférienne.
La vigilante sommation de police idéologique de Vincent Peillon s’inscrit dans la continuité des haines révolutionnaires contre le réel, toujours inéluctablement vouées à l’échec mais au prix de tant de répressions, de destructions et de drames.

Va-t-il désormais être interdit au pays de Villon, de Ronsard, de Molière et de Voltaire et des libres chansonniers de librement se gausser par exemple des paires et des triades et autres conglomérats homosexuels possibles tels qu’exposés d’ailleurs par la revue de prosélytisme homo, Têtu ? De trouver évidemment grotesque, ridicule, immonde, l’exhibitionnisme par exemple d’enfilades de nouveaux types de sans-culottes quasiment à poil, mais plus ou moins harnachés de cuir selon leurs fantasmes sado-masochistes ? Ou de ceux qui dans ces mêmes « gay pride » aiment exalter leurs pratiques sodomites ?

Et que dire de celle des misérables individus déguisés en religieuses, avec le plus souvent encore, eux aussi, le besoin d’exposer à l’air libre leurs peu ragoûtantes fesses sur lesquelles aurait gauloisement gaudriolé le bon Rabelais ?
De quoi donc se mêle Peillon ?

Ne sait-il pas que, dans les écoles chrétiennes plus qu’ailleurs souvent, on enseigne le respect des personnes, même homosexuelles, pour peu tout de même qu’elles se respectent elles-mêmes. Mais Vincent Peillon, lui, n’a cure de toutes les indécentes manifestations de dérision antichrétienne et de déni de la dignité humaine que propage tout le pullulement associatif subventionné d’une homocratie conquérante.
Aussi, plutôt que d’imposer idéologiquement et policièrement l’homophilie laïque et obligatoire, revendiquée par la prétention homocratique du lobby anti judéo-chrétien LGBT-OGM, ne ferait-il pas mieux de s’inquiéter de la réalité de l’immense échec de notre Éducation Nationale ?
Au-delà même de toutes les raisons que l’on a de s’opposer à un gouvernement économiquement désastreux, socialement catastrophique, politiquement pervers, c’est pour la défense des libertés de la foi, de l’intelligence, de la culture qu’il faut appeler à la Résistance contre son emprise totalitaire.

Bernard Antony.