Les propos du ministre de l’éducation Vincent Peillon à
destination de l’enseignement encore dit « libre » feront sans doute
date dans l’histoire de la séculaire constante de manipulation et de dictature
du totalitarisme jacobin sur nos Républiques.
C’est en effet une absolue
exigence liberticide de soumission, assortie d’une menace de nature tchékiste
et gestapiste, qu’il a formulée afin
que partout les écoles, y compris et surtout « confessionnelles»,
participent à la lutte contre « l’homophobie ».
Ce n’est d’ailleurs pas seulement
à l’enseignement chrétien que cela peut s’adresser mais aussi à l’enseignement
juif qui ne saurait être indifférent aux lumineux propos du grand rabbin Gilles Bernheim sur le
pseudo-mariage « gay » et sur l’homosexualité.
Soit en raison du gauchisme de
beaucoup, soit par conformisme grégaire, bien des commentateurs des médias ont
commenté cela comme une opération de « recadrage » (sic !).
« Recadrage »?
Mais par rapport à quelle loi ? À quel traité ? À quelle
charte ? Par rapport à quelle morale?
La vérité, c’est que Peillon,
Belkhacem et tous les autres du gouvernement Hollande utilisent la lutte contre
« l’homophobie » pour imposer leur idéologie de la condition humaine.
La dialectique sur « l’homophobie », concept
psychiatrique éminemment flou, a été
créée sur le modèle de celle de la « sovietophobie » où, dans l’URSS
du siècle dernier, l’on envoyait en « rééducation » dans les hôpitaux
psychiatriques (formes plus sophistiquées du Goulag) les coupables ou les
suspects d’opposition idéologique au régime communiste.
Aujourd’hui, il s’agit d’imposer partout l’idéologie de
décréation dite du « genre ».
Dans la plus radicale négation de la réalité immémoriale
du genre humain fondée sur la complémentarité de l’homme et de la femme, c’est
l’idée que, contrairement à l’insupportable Dieu de la Bible qui créa
l’humanité « hommes et femmes », la grande révolution émancipatrice
socialiste est celle d’une ère nouvelle où chacun pourra se définir un genre
sexuel et en changer autant que de besoin.
Belle claque enfin assénée au Dieu rétrograde de la Bible
et même à celui du Coran et encore à Zeus et à Junon, à Jupiter et à
Vénus !
Qui ne le perçoit, il y a là
l’expression d’une féroce volonté nihiliste de destruction morale et sociale,
que certains initiés pourraient qualifier de philosophiquement luciférienne.
La vigilante sommation de police
idéologique de Vincent Peillon s’inscrit dans la continuité des haines
révolutionnaires contre le réel, toujours inéluctablement vouées à l’échec mais
au prix de tant de répressions, de destructions et de drames.
Va-t-il désormais être interdit
au pays de Villon, de Ronsard, de Molière et de Voltaire et des libres
chansonniers de librement se gausser par exemple des paires et des triades et
autres conglomérats homosexuels possibles tels qu’exposés d’ailleurs par la
revue de prosélytisme homo, Têtu ? De trouver évidemment grotesque,
ridicule, immonde, l’exhibitionnisme par exemple d’enfilades de nouveaux types
de sans-culottes quasiment à poil, mais plus ou moins harnachés de cuir selon
leurs fantasmes sado-masochistes ? Ou de ceux qui dans ces mêmes « gay
pride » aiment exalter leurs pratiques sodomites ?
Et que dire de celle des
misérables individus déguisés en religieuses, avec le plus souvent encore, eux
aussi, le besoin d’exposer à l’air libre leurs peu ragoûtantes fesses sur
lesquelles aurait gauloisement gaudriolé le bon Rabelais ?
De quoi donc se mêle
Peillon ?
Ne sait-il pas que, dans les
écoles chrétiennes plus qu’ailleurs souvent, on enseigne le respect des
personnes, même homosexuelles, pour peu tout de même qu’elles se respectent
elles-mêmes. Mais Vincent Peillon, lui, n’a cure de toutes les indécentes
manifestations de dérision antichrétienne et de déni de la dignité humaine que
propage tout le pullulement associatif subventionné d’une homocratie
conquérante.
Aussi, plutôt que d’imposer idéologiquement
et policièrement l’homophilie laïque et obligatoire, revendiquée par la
prétention homocratique du lobby anti judéo-chrétien LGBT-OGM, ne ferait-il pas
mieux de s’inquiéter de la réalité de l’immense échec de notre Éducation
Nationale ?
Au-delà même de toutes les
raisons que l’on a de s’opposer à un gouvernement économiquement désastreux,
socialement catastrophique, politiquement pervers, c’est pour la défense des
libertés de la foi, de l’intelligence, de la culture qu’il faut appeler à la
Résistance contre son emprise totalitaire.
Bernard Antony.