mardi 18 décembre 2012

Pierre Bergé : à propos de la PMA sa conception matérialiste de l’homme ( et surtout de la femme) jusqu’au bout de l’horreur.


Communiqué:

Pierre Bergé, le milliardaire homocratique et socialiste, patron du journal Le Monde, vient de déclarer en faveur de la procréation médicalement assistée que le fait pour des femmes de louer leur corps pour un service de gestation pour autrui n’était pas plus contestable que celui pour les travailleurs de louer leurs bras pour le travail.

Ce grand humaniste autoproclamé vient ainsi de formuler cyniquement le comble de l’abjection matérialiste, de pure réduction marchande du corps de la femme, rappelant ceux de son ami DSK évoquant s’être occupé pour ses partouzes du « matériel humain ».

Et ça c’est le fait non pas de brutes esclavagistes et mafieuses, mais de hauts personnages capitalo-socialistes se targuant sans cesse d’humanisme et de défense des droits de l’homme.
C’est le mépris atroce de la beauté, de la grandeur de la vocation de la femme dans la mutuelle imprégnation biologique, psychologique, spirituelle avec l’enfant qu’elle va faire naître et aussi dans le miracle de la fusion biologique avec la transmission paternelle.

Il n’y a plus désormais dans l’horreur du meilleur des mondes génialement anticipé par Huxley et, on le voit, désormais prôné par Bergé la considération de ce que tout enfant naît d’un acte d’amour, fut-il hélas quelquefois bien dévalué, et qu’il grandit dès l’embryon au premier jour, déterminé, façonné par la conjonction des dons paternels et maternels.

Certes, dans les tristes époques de la pure réduction esclavagiste ou du capitalisme matérialiste du travail, on louait trop souvent les bras du manœuvre sans se soucier de sa personne. Du moins n’achetait-on pas son être profond.
Et même dans le mariage « de complaisance » de l’islam chiite, même dans la prostitution, ne monnaye-t-on misérablement qu’un moment de jouissance.

Dans la conception mercantiliste de  Bergé, comme dans les « lebensborn »  du nazisme, il s’agit désormais de payer des géniteurs dont une mère porteuse pendant 9 mois.
Et bien sûr, si l’enfant produit ne s’annonce pas conforme à ce que l’on a souhaité et acheté, il sera loisible de le supprimer, la « porteuse » n’aura pas éventuellement à s’en plaindre, on l’aura payée, elle aura rempli son contrat de production et si la production est défectueuse ou ne plaît plus, les acheteurs pourront évidemment la supprimer ou la revendre.

La conception réductionniste de l’homocratique Pierre Bergé est monstrueuse, non seulement dans le mépris de la féminité, de la maternité mais tout simplement de l’humanité : un ventre de femme, que diable, comme tout le reste, ça se loue, non ?
Et bien justement, non !
Et pourquoi pas demain des centres de vente de bébés et à des tarifs selon le nombre de mois d’élevage ?
Et pour les labos, bien sûr, les embryons au kilo.

Humanisme, vous avez dit humanisme !

Bernard Antony