jeudi 22 novembre 2012

La partialité de Marie Boëton.


Vous ne la connaissez pas et finalement ce n'est pas plus mal, car cette journaliste de La Croix a commis un article affligeant sur la manifestation contre la dénaturation du mariage qui s'est déroulée le dimanche 18 novembre 2012 dans les rues de Paris.

Tout nous porte à croire que Marie Boeton était présente dans la foule puisqu'elle décrit les pancartes et donne la parole à quelques manifestants, dont elle n'apprécie visiblement pas les propos.
Pourquoi pas.

Et puis vient la chute, dégueulasse :
« En queue de cortège, les Jeunesses nationalistes n’ont pas hésité à quitter régulièrement les rangs du défilé pour aller intimider ceux qui tentaient, en face, d’organiser une contre-manifestation. Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été pris à partie et certains « roués de coups » . Ce qui a vivement été condamné par la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

Marie Boueton n'a pas pu voir ce qu'elle décrit comme un fait, car cela n'a jamais eu lieu. L'attaque des Femen s'est déroulée au début de la manifestation. Ces femmes se sont déshabillées devant les familles venues pacifiquement manifester, comme cela est permis en France. Seins au vent, elles se sont ensuite ruées vers la foule, aspergeant au moyen d'extincteurs toutes les personnes se trouvant sur leur chemin, y compris les enfants dans les poussettes. Repoussées par un service d'ordre efficace, elles ont ensuite été maitrisées par la police avec Caroline Fourest, en pleine forme.

Marie Boueton a pu rater l'épisode. Elle pouvait alors donner la parole aux manifestants couverts de poudre blanche pour savoir ce qui s'était passé. Elle ne l'a pas fait. Elle pouvait ensuite aller voir les films et les photos des différentes scènes postées sur Internet, et même les images mises en ligne par les Femen, qui montrent clairement qu'elles sont bien à l'origine de l'agression. Elle ne l'a pas fait.

Marie Boueton aurait pu aussi relever que d'exhiber ses seins devant des enfants en pleine rue n'est pas très respectueux. Elle ne l'a pas fait. Elle aurait pu aussi noter que la liberté de manifester en paix est un droit pour tout citoyen français et qu'il est antidémocratique d'organiser des contre-manifestations illégales et à la violence revendiquée. Elle ne l'a pas fait.

Faute de trouver le courage et de temps pour établir les faits et dire la vérité, enfin, elle aurait pu se taire. Elle ne l'a pas fait.

Le travail journalistique de Marie Bouëton est nul. Quand vous verrez son nom à la fin d'un article, vous pourrez désormais gagner du temps.