Taubira
ce matin sur France Inter interrogée par Patrick Weil.
Un propos saccadé, rapide, débit de kalachnikov. Impérieuse,
agressive, méprisante, ne s’encombrant pas de la moindre courtoisie avec son
questionneur, rageant encore et encore contre la droite pourtant vaincue, comme
s’il fallait la hacher toujours plus menu. De la haine contre celle qui l’a
précédée : Rachida Dati.
Cette dernière était certes bien peu adaptée à son poste et
couvrait son insuffisance par l’usage immodéré de la suffisance. Du moins
avait-elle de la tenue, de l’élégance, même si c’était avec des robes de haute
couture prêtées et qu’elle avait du mal à rendre spontanément. Et Rachida manie
bien la langue française.
Taubira qui fut une fanatique agitatrice indépendantiste
guyanaise révolutionnaire, aux discours sommaires et aux actes enragés, n’a
guère été ensuite policée par son appartenance au MRG de Jean-Michel Baylet,
qui n’est pas exactement, on le sait, un modèle de raffinement continuateur des
cours d’amour et des Jeux Floraux de Toulouse.
Mais c’est évidemment sur le fond que son rôle est beaucoup
plus grave. Nocif. Car les premières mesures du gouvernement Hollande-Ayrault
qu’elle inspire et applique en matière judiciaire et pénitentiaire s’avéreront
vite catastrophiques. Ainsi de la décision d’arrêter les programmes de
construction de prisons pourtant si nécessaires pour éviter la surpopulation
carcérale inhumaine et ses conséquences qui découlent de la promiscuité.
L’alternative, il est vrai, est de libérer plus vite et plus
nombreux les délinquants et les criminels alors que désormais les portes de la France
s’ouvrent encore plus grandes aux « sans-papiers » dont le réservoir
est inépuisable.