Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique:
Les directeurs des ressources
humaines et les jours fériés chrétiens.
L’ANDRH (Association nationale
des directeurs de ressources humaines) a donc émis un souhait de mutation des
jours fériés d’origine chrétienne en temps libre au gré de la religion ou de la
non religion de chacun. Ceci se traduirait en fait pour beaucoup de salariés, y
compris chrétiens, par une incitation à travailler les jours de l’Ascension et
du 15 août.
Cette prise de position de
l’ANDRH n’est pas du tout étonnante lorsque l’on sait que son président
est un proche de Martine Aubry et son
noyau dirigeant très indifférent au respect de la personnalité chrétienne de la
France.
Il est vrai que cette proposition
d’abolition d’un rythme de vie et de travail encore ponctué par les fêtes
catholiques de la France du temps jadis ne suscite guère de franche opposition
de la part de l’épiscopat français. Son « porte-parole », Monseigneur
Podevin, ne semble en effet s’exprimer qu ‘au nom de ce qu’il appelle
« les cultes », c’est à dire le panel unifié des principales
religions présentes en France se concertant dans ce que l’on appelle « le
dialogue inter-religieux ».
On note aussi sa constante
préoccupation de sans cesse manifester son impeccabilité dans le respect
inconditionnel de la laïcité. On peut regretter cela d’autant plus que
d’éminents intellectuels juifs ou représentants des institutions juives que
nous connaissons bien ont fréquemment fait observer qu’ils ne remettaient pas
plus en cause la légitimité de l’identité chrétienne de la France que ne devait
l’être l’identité juive de l’État d’Israël.
Et l’on sait par ailleurs comment
l’oumma islamique en France bénéficie depuis longtemps d’un grand respect de la
société française et des entreprises aux exigences cultuelles de son
orthopraxie.
La vérité c’est donc que le noyau
dirigeant de l’ANDRH a tenu à accomplir aussi un petit bout du travail de
déchristianisation « citoyennement correct ». Le Grand Orient de
France et autres obédiences maçonniques ne peuvent que s’en réjouir.
La première fête nationale
française à avoir été établie par Louis XIII est celle du 15 août, grande fête
chrétienne de la Vierge Marie.
Aussi les catholiques ne peuvent
pas renoncer à ce qu’elle soit fériée ; et de même le jour de la grande
fête de l’Ascension.
Si ces grandes journées de
l’identité catholique de la France ne sont plus respectées par les décideurs de
la vie politique et économique on ne voit tout de même pas pourquoi on
continuerait à chômer obligatoirement le jour du 14 juillet qui, certes pour
avoir été institué fête nationale, n’en commémore pas moins la fête de 1790
dite de la Fédération, célébrant elle-même un triste épisode de sanguinaire et
déshonorante barbarie marquée par des scènes de dépeçage humain et
d’anthropophagie: la prise de la Bastille.
Chrétienté-Solidarité, qui n’a rien contre une bonne
république, souhaite donc que les entreprises françaises puissent librement
fonctionner le jour du 14 juillet avec les personnes qui ne se croient pas
obligées de marquer particulièrement l’anniversaire d’une journée tout de même
pas très glorieuses. N’en déplaise aux intégristes du dogme républicain.
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