mardi 3 juillet 2012



Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique:

Les directeurs des ressources humaines et les jours fériés chrétiens.

L’ANDRH (Association nationale des directeurs de ressources humaines) a donc émis un souhait de mutation des jours fériés d’origine chrétienne en temps libre au gré de la religion ou de la non religion de chacun. Ceci se traduirait en fait pour beaucoup de salariés, y compris chrétiens, par une incitation à travailler les jours de l’Ascension et du 15 août.
Cette prise de position de l’ANDRH n’est pas du tout étonnante lorsque l’on sait que son président est  un proche de Martine Aubry et son noyau dirigeant très indifférent au respect de la personnalité chrétienne de la France.
Il est vrai que cette proposition d’abolition d’un rythme de vie et de travail encore ponctué par les fêtes catholiques de la France du temps jadis ne suscite guère de franche opposition de la part de l’épiscopat français. Son « porte-parole », Monseigneur Podevin, ne semble en effet s’exprimer qu ‘au nom de ce qu’il appelle « les cultes », c’est à dire le panel unifié des principales religions présentes en France se concertant dans ce que l’on appelle « le dialogue inter-religieux ».
On note aussi sa constante préoccupation de sans cesse manifester son impeccabilité dans le respect inconditionnel de la laïcité. On peut regretter cela d’autant plus que d’éminents intellectuels juifs ou représentants des institutions juives que nous connaissons bien ont fréquemment fait observer qu’ils ne remettaient pas plus en cause la légitimité de l’identité chrétienne de la France que ne devait l’être l’identité juive de l’État d’Israël.
Et l’on sait par ailleurs comment l’oumma islamique en France bénéficie depuis longtemps d’un grand respect de la société française et des entreprises aux exigences cultuelles de son orthopraxie.
La vérité c’est donc que le noyau dirigeant de l’ANDRH a tenu à accomplir aussi un petit bout du travail de déchristianisation « citoyennement correct ». Le Grand Orient de France et autres obédiences maçonniques ne peuvent que s’en réjouir.
La première fête nationale française à avoir été établie par Louis XIII est celle du 15 août, grande fête chrétienne de la Vierge Marie.
Aussi les catholiques ne peuvent pas renoncer à ce qu’elle soit fériée ; et de même le jour de la grande fête de l’Ascension.
Si ces grandes journées de l’identité catholique de la France ne sont plus respectées par les décideurs de la vie politique et économique on ne voit tout de même pas pourquoi on continuerait à chômer obligatoirement le jour du 14 juillet qui, certes pour avoir été institué fête nationale, n’en commémore pas moins la fête de 1790 dite de la Fédération, célébrant elle-même un triste épisode de sanguinaire et déshonorante barbarie marquée par des scènes de dépeçage humain et d’anthropophagie: la prise de la Bastille.
Chrétienté-Solidarité, qui n’a rien contre une bonne république, souhaite donc que les entreprises françaises puissent librement fonctionner le jour du 14 juillet avec les personnes qui ne se croient pas obligées de marquer particulièrement l’anniversaire d’une journée tout de même pas très glorieuses. N’en déplaise aux intégristes du dogme républicain.

70, boulevard Saint Germain 75005 Paris