Bernard
Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :
Elections
2012 : un triste « résultat des courses » !
Le
résultat de ce cycle électoral 2012 est très mauvais pour la France.
Mais
nous nous réjouissons tout d’abord de la brillante élection de notre ami
Jacques Bompard, le si efficace maire d’Orange, frauduleusement étiqueté à
« l’extrême-droite » par les media alors qu’il est simplement un
patriote français convaincu et un régionaliste mistralien attaché à la défense
et à l’illustration de la culture française, provençale
et latine.
Nous
sommes très heureux aussi que dans le Vaucluse encore soit élue Marion
Maréchal-Le Pen, élégante et fine, radieuse et avisée, que son grand-père a eu
l’excellente idée de proposer à la population de Carpentras pour venger de la
meilleure manière l’abominable « coup »
et l’immense manipulation et déferlement de désinformation, sous le règne de
François Mitterrand, avec pour ministre de
l’Intérieur le socialiste Joxe.
L’élection
dans le Gard de Maître Gilbert Collard qui fut le président du comité de
soutien de Marine Le Pen pour les élections présidentielles est certes grandement
préférable à celle de ses concurrents. Mais, à ce que nous en avons entendu au
fil des mois, il n’est pas du tout évident que ce dernier soit un défenseur de
nos valeurs politiques fondamentales.
Néanmoins,
sa promesse d’être à la Chambre un « casse-couilles démocratique »
n’est pas sans intérêt. Qu’entend-il exactement par là ? Peut-être, au
sens « propre » de l’expression, qu’il n’attaquera pas de préférence
ses adversaires politiques femmes ? Au sens « figuré », cela
peut signifier encore qu’il entend être un vigilant « emmerdeur »
pour le respect de la démocratie, et plus élégamment, dans l’ambiance romaine
de Nîmes et de ses arènes, s’assignerait-il un rôle (toujours utile) de
« tribun de la plèbe » ?
Mais
l’affligeant est que, désormais, va se développer sans obstacle le
totalitarisme socialiste.
Le
parti et les organisations socialistes contrôlent en effet quasiment tout dans l’ordre politique, mais aussi
dans le social, le syndical, le culturel, le médiatique et surtout l’éducation.
Quoi
qu’il en ait été des aspects indubitablement désastreux et souvent odieux de la
politique déjà si gauchie de Nicolas Sarkozy et de ses ministres, nous avions
pour notre part pris la responsabilité d’appeler à refuser la politique de
« l’encore pire » choisie par certains dans l’illusion d’une
« recomposition » positive.
Les
responsables du Front National et ceux de diverses appartenances nationalistes, qui - il faut être ou ignorant ou menteur pour
le nier – ont incité non seulement publiquement au vote blanc mais par
propagande discrètement active au vote « Hollande », ont pris une lourde responsabilité.
Ainsi,
François Hollande n’a pas seulement été élu par le vote des socialistes mais
aussi par celui, décisif, de l’abstention ou du vote de « souverainistes »
s’ajoutant encore au vote musulman quasi unanimement hollandiste.
Cela
bien sûr n’exonère pas du tout de leur responsabilité discriminatoire et
suicidaire la majorité des responsables de la droite ou plutôt de la fausse
droite parlementaire, marécageuse et si souvent pestilentielle.
Mais
notre conviction est que si les dirigeants du Front National avaient formulé la
consigne de faire, malgré tout, échec à la gauche, ce parti aurait non
seulement retrouvé, comme aujourd’hui, l’étiage de ses plus belles années de
jadis où il eut aussi des députés, à Dreux et à Toulon, mais aurait engrangé de
meilleurs résultats et plus encore d’élus.
Observons
encore que ces élections ont été marquées par la coupable tiédeur voire
l’occultation de la dénonciation de l’abomination génocidaire du communisme.
Attaquer
seulement Mélenchon, comme l’a fait Jean-François Copé, pour ses relations avec
un chanteur grec aux relents antisémites, était dérisoire. Car, bien au-delà de
cela, c’est pour son appartenance idéologique au marxisme-léninisme, pour sa
complicité totale avec la continuité criminelle du communisme génocidaire de
plus de cent millions de victimes chrétiennes, bouddhistes, juives, et autres
qu’il fallait le désigner.
Il
faut maintenant se tourner vers l’avenir et ce pourquoi il va
falloir plus que jamais se battre.
La
gauche va échouer économiquement et ne produire que du
ravage social. Mais elle va s’employer fanatiquement à mettre en place
des lois qu’elle appelle « sociétales », qu’elle voudra
irréversibles, celles de son idéologie de refus
nihiliste du respect de la vie humaine et de sa dignité, et des legs de
civilisation de nos racines et de notre histoire.
Pour
la combattre, le Front National va à nouveau disposer de moyens financiers
importants. Puisse-t-il les utiliser pour d’autres solutions que celles des
prises de position étatistes, néo-socialistes, jacobines, laïcistes qui ont par
trop marqué depuis quelques années son discours.
L’
Institut du Pays Libre pour sa part continuera à revendiquer contre la
dictature de Big Brother les exigences fondamentales des valeurs du respect de
la vie innocente, de la liberté scolaire, de la défense de la famille, de
l’indépendance de la patrie et de la sécurité nationale, des libertés
politiques, religieuses, culturelles, économiques et sociales.