VERS UN NOUVEAU SCANDALE DU SANG
CONTAMINE ?
À peine désignée ministre de la
santé du gouvernement Hollande-Ayrault, Marisol Touraine a annoncé son
intention de mettre fin dans les mois qui viennent à l’interdiction faite aux
homosexuels masculins de donner leur sang.
"On
peut et on doit revoir cette politique (...). La sécurité doit être assurée, il
n'est pas question de prendre le moindre risque en terme de transfusion mais le
critère ne peut pas être (...) l'inclination sexuelle", a-t-elle
déclaré, à l'occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang.
Cette annonce souligne avec force
la nature mortifère et nihiliste de l’idéologie du soi-disant antiracisme qui ravage notre pays depuis trop d’années.
Car enfin, est-ce bien le rôle du
ministre de la santé de prendre une mesure censée réduire une
discrimination ? Et depuis quand le don du sang serait-il l’instrument du
progrès de l’égalité ? N’a-t-il pas pour objectif de soigner, de soulager
ou de rendre la vie à des personnes malades, affaiblies ou accidentées ?
Or les faits sont têtus, n’en
déplaise à Marisol Touraine.
En France, entre 12 et 18% des
homosexuels masculins seraient contaminés par le VIH, contre 0,1% du reste de
la population, selon les experts. Comment la ministre peut-elle alors affirmer que « le critère de l'orientation
sexuelle n'est pas en soi un risque » ?
De plus, il existe une période
muette d’une dizaine de jours, entre le moment où la personne a été en contact
avec le virus et le moment où le virus circule dans le sang et donc devient
détectable. Une dizaine de jours pendant lesquels on ne peut détecter le VIH
dans le sang donné.
Or, à notre connaissance, Marisol Touraine n’en a pas
dit un mot.
Ainsi donc, puisque par transfusion, le risque de
contamination par le VIH est de 100%, cela signifie que la ministre de la santé
joue à la roulette russe avec les malades, par idéologie.