Orange : chez Jacques Bompard.
La nécessité, hier, de commenter
les abominations négationnistes de l’enragé Mélenchon m’ont fait remettre à ce
jour l’expression de mon espérance très fondée en l’élection de Jacques Bompard
dans la circonscription du Vaucluse dont il est le maire de la ville
principale, Orange, alors que son épouse Marie-Claude l’est de Bollène.
La popularité de Jacques n’est pas un phénomène factice,
provisoire, « feu de paille ». Il en est à son troisième mandat de
maire.
Lorsque l’on marche avec lui dans
les rues de cette ville latine et provençale, on a l’impression que tout le
monde le connaît et qu’il connaît tout le monde. Il n’y a aucune affectation
dans les rapports réciproques : quelques mots de gentille sociabilité,
simplicité, bonhomie. On peut ainsi aller vers le restaurant sans être happé
par des importuns.
En l’occurrence nous allons cette fois au
« Saïgon » proche du théâtre antique dont j’aime la cuisine et encore
plus l’accueil si amical que réserve toujours la grande famille de compatriotes
originaires de ce pays que tant de nos soldats ont aimé.
Dirais-je ici leur joie lorsque
quelquefois on y va accompagnés du prêtre catholique d’une église proche ?
Beaucoup de souvenirs m’attachent
à Orange, où j’ai organisé tant d’universités et colloques du temps de notre
Front national et aussi, après, lorsque survint la triste rupture. Je me suis
garé près du petit hôtel où nous descendions et où nous nous retrouvions le
soir tard et au petit déjeuner avec Georges-Paul Wagner et Jean-Baptiste
Biaggi, avant de retrouver sur les lieux des débats Marie-France Stirbois et
les niçois, Michèle Carayon et les marseillais autour de Marie-Claude et
Jacques Bompard.
Quelquefois, presque toujours,
nos journées d’étude se terminaient par une visite au monastère du Barroux pour
entendre Dom Gérard nous ramener à l’essentiel, à savoir que le nécessaire
combat pour la cité des hommes ne saurait se détourner de sa finalité dans le
royaume de Dieu, où il est aujourd’hui et où il a retrouvé Biaggi et
Wagner .
Ce dimanche 20 mai, il y a foule
au « Saïgon ». mais dans l’arrière-salle on va nous
« arranger » deux places. En attendant, je vois qu’il n’est pas une
seule table d’où ne fuse un gentil bonjour et un signe d’encouragement à
Jacques. J’en suis heureux, très heureux d’abord pour Marie-Claude et pour lui,
mais tout autant pour tout ce que représenterait sa présence à l’Assemblée,
celle d’un homme libre, défendant les valeurs de ce que l’on appelait jadis
« l’esprit public » et qui sont celles du Pays Libre. Jacques Bompard
est évidemment à l’opposé de ce jacobinisme mélenchonien qui massacra tellement
ici à Orange (330 guillotinés dont les religieuses de Bollène !) et encore
en ce Vaucluse, à Bédoin et à Avignon.
Il est un défenseur de l’enracinement,
valeur si bellement exprimée par la philosophe Simone Weil et par celui qui
l’abrita pendant la guerre, non loin d’ici, dans son mas de l’autre côté du
Rhône, à Saint Marcel l’Ardèche, notre cher Gustave Thibon dont le génie était
justement de montrer combien les grandes œuvres de nos racines de civilisation,
d’Homère à Dante, de Virgile à Mistral, convergeaient dans l’universalité du
Vrai et du Beau.
Ici, à Orange, on comprend
parfaitement la nécessité du « politique d’abord », qui n’est pas du
tout la formule totalitaire de l’omniprésence et de l’omnipuissance de la
politique mais simplement celle de la cité qu’il faut protéger pour que s’y
épanouissent la paix, le travail, l’art et la prière.
« L’histoire de la mafia ».
Hier au soir à 20h45, c’était sur la chaîne
Histoire : un modèle de désinformation communiste anticatholique ! Du
« beau » travail de professionnel méritant d’être décortiqué dans ses
techniques de mixage du vrai et du faux, d’amalgame, d’utilisation subliminale
des images et aussi des mensonges les plus cyniquement assénés.
Si Dieu le veut, j’y consacrerai un bon moment sur Radio-Courtoisie
mercredi 13 juin.